Certains médias font état de « dépassements » importants des budgets en ce qui concerne  les contrats informatiques d'Hydro-Québec. Cette interprétation ne correspond pas à la réalité.

Dans un article de La Presse publié le 24 mai, on compare le montant à l'attribution au coût final d'un contrat pour ainsi en conclure à des dépassements de coûts. Tout d'abord, rappelons que près des deux tiers des contrats informatiques sont réalisés sans variation des montants attribués à l'origine. Par ailleurs, il est important de préciser que l'interprétation qui est faite d'un grand nombre des autres contrats est erronée.

Dans les faits et dans la plupart des cas, les montants à l'attribution représentent uniquement la commande initiale de biens ou de services. Ils ne reflètent pas la totalité des besoins à combler durant la période complète du contrat. En effet, au cours de la période d'exécution de tels contrats,  Hydro-Québec procède souvent à des achats complémentaires aux fins d'entretien des équipements, de mises à jour de logiciels ou d'acquisition de droits d'utilisation supplémentaires de logiciels. C'est également le cas lorsque de nouvelles fonctionnalités sont requises en cours de contrats. Tous ces changements sont traités selon les règles dans des avenants aux contrats initiaux. Par le fait même, des montants sont ajoutés par rapport à l'attribution initiale, ce qui entraîne des avenants aux contrats de base.

Hydro-Québec a fourni toutes ces explications aux parlementaires présents lors de la rencontre d'information, y compris au député de Jonquière, tenue à l'Assemblée nationale le 1^er décembre 2010.