La création d’un centre de recherche de calibre mondial : l’IREQ
Afin de faire progresser la technologie du transport à haute tension et de stimuler le développement du secteur de l’électricité au Québec, Hydro‑Québec crée, en 1967, son propre centre de recherche.
L’Institut de recherche en électricité du Québec, l’IREQ, s’installe dans des locaux à Varennes sur la Rive‑Sud de Montréal en 1970. Dès le début, Hydro‑Québec fait appel à des chercheurs provenant tant du Canada que de l’étranger.
La recherche, un besoin mondial
L’idée de mettre sur pied un centre de recherche sur l’électricité fait son chemin au Québec dès l’amorce des années 1960. En 1964, Lionel Boulet réalise une étude préliminaire sur l’état de la recherche sur l’électricité dans le monde en visitant plusieurs pays, accompagné à l’occasion de Robert A. Boyd, alors ingénieur en chef d’Hydro-Québec. Il constate qu’il n’existe aucun endroit en Amérique du Nord où il est possible d’effectuer des tests sur le transport à haute tension. Étant donné que la construction de lignes à 735 kV est au cœur des préoccupations d’Hydro‑Québec à cette époque, l’aménagement d’un tel centre de recherche s’avère fort judicieux pour l’entreprise.
Les innovations mises au point par Hydro‑Québec font l’envie des plus grandes entreprises d’électricité du monde : matériaux de batteries sécuritaires, systèmes de stockage d’énergie, systèmes de motorisation électrique, robots assurant l’entretien du réseau, etc.
Avec le secteur de l’électricité qui se transforme, les équipes de chercheurs explorent déjà des avenues afin de mieux répondre au client de l’avenir, mais aussi d’utiliser davantage les nouvelles technologies pour améliorer l’entretien et la maintenance des équipements.
Plus de 50 ans plus tard, l’IREQ continue d’innover, et son expertise est reconnue à l’échelle mondiale.
1969