Visitez la centrale Manic‑5 et le barrage Daniel‑Johnson !

Côte‑Nord, QC

Réservations et informations pratiques

Vue aérienne du barrage Daniel-Johnson et du réservoir sur la rivière Manicouagan

Une activité gratuite incontournable de la Côte‑Nord !

Un symbole grandiose du génie québécois

Vous le savez sans doute, ma célébrité dépasse les frontières du Québec. Ça s’explique ! Je suis le fleuron emblématique d’un projet qui a fasciné le monde entier : le plus grand barrage à contreforts et à voûtes multiples du monde. J’en impose ! La Place Ville Marie de Montréal pourrait même entrer à l’intérieur de la voûte principale.

Se promener à l’intérieur de mes voûtes, à mes pieds ou sur ma crête procure des sensations fortes – et aussi, une grande fierté. Venez me découvrir en compagnie de guides au savoir‑faire et au dynamisme reconnus.

Vous revivrez également le chantier mythique de ma construction et celles des centrales Manic‑5 et Manic‑5‑PA.

Vous aurez la chance de visiter l’une des deux centrales construites à proximité de mon emplacement : soit Manic‑5 ou Manic‑5‑PA. Ensemble, elles ont une puissance installée de 2660 MW, ce qui les placerait en troisième place parmi les centrales les plus puissantes d’Hydro‑Québec.
Pas mal, non ?


Plein les yeux !

Obtenez dès maintenant un avant‑goût en images de votre visite guidée !

Le saviez‑vous ?

Travaux en cours à la galerie d’amenée et à l’embranchement des conduites forcées de Manic-5.

Circuler dans la pénombre, pas si facile !

Lors de la construction de la centrale Manic‑5‑PA, l’éclairage souterrain était faible : il était plus facile pour les conducteurs de camions lourds de longer la paroi rocheuse de la galerie d’accès. C’est pourquoi la circulation y est inversée, et les véhicules qui y entrent roulent à gauche. C’est une convention pour toutes les centrales souterraines.

1965 : D’importants travaux de bétonnage sont en cours au barrage.

Du pôle Nord au pôle Sud

Le barrage Daniel‑Johnson contient 2,2 millions de mètres cubes de béton, suffisamment pour aménager un trottoir qui relierait le pôle Nord au pôle Sud.

Projection en direct du chantier de Manic-5 dans l’un des pavillons de l’Expo 67.

Sur grand écran

En 1967, lors de l’Exposition universelle de Montréal (Expo 67), la construction du barrage Daniel‑Johnson et de la centrale Manic‑5 est diffusée en direct. Les visiteurs et visiteuses du pavillon Les industries du Québec peuvent suivre les travaux de bétonnage sur un écran géant.

Vue satellite du réservoir Manicouagan et de l’île René-Levasseur.

Un cadeau du ciel

C’est la chute d’un astéroïde il y a 214 millions d’années qui a creusé l’immense cratère qui est devenu le réservoir Manicouagan. Également appelé « l’œil du Québec », il possède un diamètre d’environ 100 kilomètres.

Travailleurs attablés à la cafétéria de Manic-5.

4 200 œufs…

… soit l’équivalent de 350 douzaines d’œufs par jour étaient nécessaires pour préparer le déjeuner des travailleurs et travailleuses du chantier !

Certaines images proviennent des Archives d'Hydro‑Québec.


Mon histoire

Dominant la vallée de la Manicouagan depuis 1970, le barrage Daniel‑Johnson s’impose comme un emblème du génie québécois. Avec ses 13 voûtes et ses 14 contreforts, il est le plus grand barrage à voûtes et contreforts du monde. Son chantier de construction et l’aménagement hydroélectrique Manic‑5 ont marqué l’histoire de l’électricité en Amérique du Nord. En voici un aperçu.

1939‑1945 : Deuxième Guerre mondiale

1944 : Première nationalisation de l’électricité au Québec

1955 : Étude du potentiel hydroélectrique du complexe Manicouagan‑Outardes

Dès le début des années 1950, Hydro‑Québec évalue le potentiel hydroélectrique des rivières Manicouagan et aux Outardes, sur la Côte‑Nord, et planifie la construction de nouvelles centrales pour répondre à la demande croissante d'électricité au Québec.

Carte du complexe hydroélectrique Manicougan‑Outardes.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1959 : Début d’une épopée

Le coup d’envoi des travaux d’aménagement des rivières Manicouagan et aux Outardes est donné par Daniel Johnson père, alors qu’il est ministre des Ressources hydrauliques. C’est le prélude à une grande aventure : la société d’État multipliera les prouesses techniques pour aménager ces rivières nordiques et acheminer d’importantes quantités d’énergie sur des centaines de kilomètres afin d’alimenter les grands marchés de consommation de Québec et de Montréal.

Daniel Johnson, premier ministre du Québec, en visite à Manic‑5.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1960 : Début de la Révolution tranquille au Québec

1962 : « Maîtres chez nous ! » - Élection du Parti libéral de Jean Lesage

1962-1968 : Un gigantesque chantier

Le chantier de l’aménagement hydroélectrique Manic‑5 va vite devenir le plus important en Amérique du Nord. La construction du grand barrage à 13 voûtes et des 14 contreforts avance à raison de six mois par année, pendant les mois les plus chauds, car le béton devait être coulé à des températures allant de 7 à 15 °C. Pour rattraper le temps perdu en hiver, les ouvriers travaillaient 7 jours sur 7, 24 h sur 24, grâce à un système d’éclairage permanent. Plus de 12 900 employés et employées ont participé à la construction de cet aménagement. Au plus fort des travaux, en 1964, 3500 y travaillaient.

Vue nocturne du barrage en construction.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1963 : Seconde nationalisation de l’électricité

1964‑1977 : Remplissage du réservoir Manicouagan

Le remplissage s’est déroulé sur plusieurs années ! Le réservoir a une superficie d’environ 2 000 km2, soit deux fois celle du lac Saint‑Jean, et une longueur de 200 km, soit la distance à parcourir entre Baie‑Comeau et la centrale Manic‑5. À la base de la voûte principale du barrage, des pertuis de restitution laissaient passer l’eau à travers le barrage pour la rejeter en aval. Ils permettaient de réguler le niveau d’eau du réservoir afin que celui‑ci ne monte pas plus haut que la structure en construction. Il fallait également qu’un certain débit d’eau s’écoule afin d’alimenter les premiers groupes turbine‑alternateur de la centrale Manic‑2, mise en service en 1965. Grâce à cet ingénieux système, Hydro‑Québec a pu construire le barrage et remplir le réservoir en même temps.

Travailleurs observant le pertuis ouvert dans la voûte principale du barrage.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1967 : Exposition universelle de Montréal

Les travaux à Manic‑5 sont d’une telle ampleur qu’ils suscitent une immense curiosité. On décide de diffuser la construction en direct pendant l’Expo 67, à partir d’une salle d’exposition dans le pavillon des Industries du Québec. Le grand public peut donc voir à l’œuvre les travailleurs et travailleuses et la progression des travaux sur le chantier.

Un public attentif lors d’une projection en direct des travaux au chantier dans l'un des pavillons de l’Expo 67.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1968‑1969 : Inauguration du barrage

Le 26 septembre 1968 devait avoir lieu l’inauguration du barrage Manicouagan‑5. La veille de l’événement, Daniel Johnson, premier ministre du Québec, décède d’un arrêt cardiaque sur le site même de Manic‑5. La cérémonie est reportée d’un an, jour pour jour, soit au 26 septembre 1969. Le barrage porte aujourd’hui le nom de Daniel‑Johnson afin de commémorer la mémoire de celui qui, 10 ans auparavant, en 1959, avait annoncé le début des travaux.

Célèbre poignée de mains entre Jean Lesage, Daniel Johnson et René Lévesque, la veille de l’inauguration du barrage.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1971 : Fin des travaux

La centrale est mise en service et alimente désormais la population québécoise en énergie. Ce n’est toutefois pas la fin du complexe Manic‑Outardes dont le dernier chantier ferme en 1978. Il aura fallu près de 20 ans pour construire les installations de ce complexe où ont travaillé des milliers de personnes.

Vue aérienne de l’aménagement Manic-5 et de son barrage, emblèmes de la filière hydroélectrique dans le monde.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1980 : Début de la construction de la centrale Manic‑5‑PA

Autre particularité de Manic‑5 : on y a construit une deuxième centrale, Manic‑5‑PA, qui est souterraine. PA signifie « puissance additionnelle », car la centrale a été aménagée à l’origine pour aider à alimenter les gens en électricité pendant les périodes de pointe de l’hiver.

1969 : Les travaux de construction de la centrale Manic‑5 et des cheminées d’équilibre sont bien avancés.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1989 : Fin des travaux de la centrale Manic‑5‑PA

À son ouverture, la centrale Manic‑5‑PA compte quatre groupes turbine‑alternateur et a une puissance installée de 1 064 MW.

1987 : Travaux dans la conduite forcée de la centrale souterraine Manic‑5‑PA.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

Ça vaut le détour !

Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les gens qui ont exploré le barrage et la centrale avec nos guides qui nous l’ont écrit.

Couple se faisant photographier devant le barrage Daniel-Johnson.

Visite très agréable : c’est grandiose ! Le guide connaît son histoire et la transmet avec enthousiasme.

Une visite très enrichissante ! C’est fou comme le génie humain n’a pas de limites. Grandiose !

Impressionnant ! C’est la démesure à l’état pur. Merci pour la visite qui a été très bien commentée et vraiment appréciée.

Enfants devant un autobus sous une voûte du barrage Daniel-Johnson.

Réservations et informations pratiques

Les personnes de 18 ans et plus doivent présenter une pièce d’identité avec photo.

(Documents acceptés : carte d’assurance maladie, permis de conduire ou passeport)

En bref

Entrée gratuite

Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.

Durée de la visite

Environ deux heures

Les visites débutent à heure fixe. Il est préférable d’arriver 15 minutes à l’avance.

Heures d’ouverture

De la mi‑juin à la fin août

Vous aimeriez visiter deux centrales dans la même journée ?

En planifiant bien, il est possible de voir le barrage Daniel‑Johnson et la centrale Manic‑5, de même que la centrale Jean‑Lesage (Manic‑2), à moins de 2 heures 30 minutes de route, au cours de la même journée.

Pour ce faire, nous vous suggérons de réserver votre visite à Manic‑2 à 9 h, puis celle à Manic‑5 à 15 h 30.

Visites scolaires

Hydro‑Québec accueille les écoles en proposant des visites inusitées à saveur scientifique, technique et historique.
Consultez notre offre !

Coordonnées

Barrage Daniel‑Johnson et centrale Manic‑5 – Centre d’interprétation
Kilomètre 214 de la route 389
Rivière‑aux‑Outardes (Québec) G5T 2T2

Tél. : 1 866 LAMANIC (1 866 526‑2642) (sans frais), entre 9 h 30 et 16 hTél. : 1 866 LAMANIC (1 866 526‑2642) (sans frais), entre 9 h 30 et 16 h
Communiquez avec nous par courriel.

Itinéraire

À lire avant de venir
(oui, vraiment, c’est important !)

Accessibilité

La visite se fait en autobus, mais elle comprend des arrêts avec des déplacements à pied et l’ascension de quelques marches.

Âge minimal

Cette activité convient aux adultes et aux enfants d’âge scolaire. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas recommandée aux enfants de moins de deux ans.

Stimulateurs cardiaques et autres implants médicaux

Les champs électriques et/ou magnétiques peuvent nuire au fonctionnement normal des stimulateurs cardiaques, des défibrillateurs automatiques implantables ainsi qu’au processeur des implants cochléaires. Par prudence, les personnes portant ce type d’implant ne peuvent pas participer à la visite dans la centrale.

Les personnes portant un neurostimulateur doivent arrêter temporairement le dispositif avant d’entrer dans la centrale. Si elles ne peuvent pas l’arrêter, leur accès à la centrale n’est pas recommandé.

Les pompes à insuline ne présentent pas de risque d’interférence dans le cadre des visites habituelles.

Tenue vestimentaire

Dans la centrale, les souliers plats et fermés sont obligatoires. Les visiteurs et visiteuses doivent porter l’équipement de sécurité (casques, lunettes et écouteurs) qui leur est fourni.

Comme une partie de la visite se déroule à l'extérieur, n’oubliez pas de vous habiller en conséquence.

Services

  • Tables à pique‑nique

  • Stationnement gratuit

  • Bornes de recharge pour véhicules électriques

  • Boutique de souvenirs
    (Paiement comptant seulement)

  • Toilettes

Indications routières

Le point de départ de la visite est le centre d’interprétation de la centrale. À partir de Baie‑Comeau, prendre la route 389 et se rendre jusqu’au 214e kilomètre.

Veuillez noter qu’il est interdit de stationner votre véhicule récréatif durant la nuit sur les terrains appartenant à Hydro‑Québec. Le stationnement du centre d’interprétation de la centrale Manic‑5 ainsi que celui du belvédère Daniel‑Johnson ne peuvent donc pas être utilisés à cette fin.

Bornes de recharge

La station de Manic‑5 compte maintenant quatre bornes de recharge pour accommoder vos besoins de recharge : une borne de 100 kW, une borne de 50 kW et deux bornes de 24 kW.

IMPORTANT : Étant donné la faiblesse du réseau, assurez‑vous d’apporter votre carte de membre du circuit électrique afin de recharger votre véhicule.

Pour tout renseignement supplémentaire, consultez notre

Réservez votre visite !

Entrée gratuite

Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.

Réserver, pour visiter l’aménagement Daniel Johnson Manic 5

Pour toute autre demande d’information, contactez-nous au 1 866 526-26421 866 526-2642
ou communiquez avec nous par courriel.

Rallyes des visites

Sur les lieux, avant ou après votre visite guidée, faites l’un de nos deux rallyes :

  • « Aux origines de Manic‑5 » (pour adultes et ados).
  • « Du béton et des questions » (pour enfants de 6 à 12 ans).

C’est facile : téléchargez l’application Rallyes des visites, choisissez un rallye, puis amusez‑vous à répondre au questionnaire. (Un tuyau : les réponses à toutes les questions se trouvent dans l’exposition permanente du centre d’interprétation !)

Application Rallyes des visites sur écran de cellulaire.
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