Visitez la centrale hydroélectrique Jean‑Lesage (Manic‑2) !

Côte‑Nord, QC

Réservations et informations pratiques

Vue aérienne de la centrale Jean-Lesage (Manic‑2) et de la rivière Manicouagan

Une sortie gratuite et originale sur la Côte‑Nord !

On m’appelait autrefois Manic‑2. Mais aujourd’hui, tout le monde m’appelle la centrale Jean‑Lesage, en hommage à cet homme politique. Il faut dire que c’est quand même grâce à lui qu’Hydro‑Québec a eu le mandat d’aménager et d’exploiter les rivières non encore concédées à des intérêts privés. On me complimente souvent pour mon allure majestueuse. Venez vous‑même le constater ! Vous passerez une journée formidable au cours de laquelle :

  • vous verrez au-dessus de votre tête un rotor de 400 tonnes qui tourne à 120 tours la minute ;
  • vous sentirez l’énergie produite par huit groupes turbine‑alternateur ;
  • vous découvrirez un important barrage‑poids* à joints évidés ;
  • et, bien entendu, vous vous familiariserez avec les principales composantes d’un aménagement hydroélectrique de pointe en compagnie de nos guides compétents et dynamiques.

Au pavillon Georges‑Dor, vous pourrez aussi visiter une exposition sur la technologie qui a révolutionné le transport de l’électricité dans le monde : les lignes à 735 kilovolts. Captivant !

* Un barrage‑poids utilise sa masse pour résister à la pression de l’eau.


Plein les yeux !

Obtenez dès maintenant un avant‑goût en images de votre visite guidée !

Le saviez‑vous ?

Vue du centre d’interprétation au pavillon Georges Dor.

On ne s’ennuie plus à la Manic !

Si tu savais comme on s’ennuie… En 1966, Georges Dor écrit son grand succès La Manic, une chanson évoquant la vie d’un travailleur exilé au chantier de la centrale Manic‑5. Mais à l’origine, la chanson s’appelait la Complainte de la Bersimis, le chantier où il a travaillé ! Depuis 2005, mes visiteurs et visiteuses sont accueillis dans le pavillon Georges‑Dor, ainsi nommé en son honneur.

Groupe observant des alternateurs en entretien à la centrale Jean-Lesage.

800 éléphants à l’œuvre

Je compte huit groupes turbine‑alternateur. Chacun pèse l’équivalent de 100 éléphants ! Grâce à ma puissance de 1 229 mégawatts (2022), je peux alimenter une ville de 250 000 personnes comme Longueuil ou encore 12 villes comme Baie‑Comeau.

Évacuateur de crues et ancienne passe à billes de la centrale.

Deux fois les chutes du Niagara

Mon évacuateur de crues peut rejeter 5 560 m3 d’eau par seconde, au besoin. Toute une douche !

Vue nocturne aval du barrage et de la centrale éclairés.

14 girafes

Mon aménagement hydroélectrique comprend l’un des plus grands barrages‑poids à joints évidés du monde. La hauteur des sept plus grands joints évidés pourrait contenir 14 girafes !

Évacuateur de crues et ancienne passe à billes de la centrale.

Témoin de la drave

Jusqu’en 1992, une passe à billes située sur le barrage témoignait de la période de la drave sur la rivière Manicouagan. Elle permettait le transit de près de 700 cordes de billes de bois à l’heure sur la rivière.

Certaines images proviennent des Archives d'Hydro‑Québec.


Mon histoire

Située à 20 kilomètres de Baie‑Comeau, je suis la première centrale à avoir été mise en chantier, parmi les huit que compte le complexe hydroélectrique Manic‑Outardes. Je suis un des fiers symboles de la Révolution tranquille et le fruit de l’audace des visionnaires de l’époque !

1939‑1945 : Deuxième Guerre mondiale

1944 : Première nationalisation de l’électricité au Québec

1955 : Étude du potentiel hydroélectrique du complexe Manicouagan‑Outardes

Dès le début des années 1950, Hydro‑Québec évalue le potentiel hydroélectrique des rivières Manicouagan et aux Outardes, sur la Côte‑Nord, et planifie la construction de nouvelles centrales pour répondre à la demande croissante d’électricité au Québec.

Carte du complexe hydroélectrique Manicougan-Outardes. Source : Archives d'Hydro‑Québec

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1959 : Prélude à de grands exploits techniques

Le coup d’envoi des travaux d’aménagement des rivières Manicouagan et aux Outardes est donné par Daniel Johnson père, alors qu’il est ministre des Ressources hydrauliques. C’est le prélude à une grande aventure : la société d’État multipliera les prouesses techniques pour aménager ces rivières nordiques et acheminer d’importantes quantités d’énergie sur des centaines de kilomètres afin d’alimenter les grands marchés de consommation de Québec et de Montréal.

1965 : Monteur finalisant la construction de la première ligne à 735 kV, une innovation marquante du XXe siècle.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1960 : Début de la Révolution tranquille au Québec

1961 : Début des travaux

Pendant six ans, on travaille à pied d’œuvre pour construire toutes les composantes de l’aménagement : la centrale, l’évacuateur de crues et le barrage. Les coulées de béton pour ériger les structures devaient être effectuées en continu. On avait donc construit d’immenses abris thermiques permettant de garder la température entre 7 et 15 degrés Celsius, soit la température idéale pour couler du béton.

Le barrage de type poids à joints évidés retient l’eau au moyen de sa masse. Il est le deuxième plus grand barrage‑poids à joints évidés du monde, avec une hauteur de 94 mètres et une longueur de 692 mètres.

Vue aérienne de l’aménagement hydroélectrique et de la centrale en fin de construction.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1962 : « Maîtres chez nous ! » – Élection du Parti libéral de Jean Lesage

1963 : Seconde nationalisation de l’électricité au Québec

1965 : Ma mise en service

Je suis mise en service à partir de 1965. Je compte huit groupes dotés de turbines Francis et j’ai une puissance installée de 1 145 MW. Il n’aura fallu que six mois pour remplir le réservoir de 158 km2 puisqu’il est alimenté par deux rivières, la Manicouagan et la Toulnustouc.

Dignitaires devant un panneau de commande, lors de la mise en service de la centrale.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1965 : Percée technologique et première mondiale : les lignes à 735 kV

L’année 1965 est marquée par de grandes réalisations. Le 29 novembre 1965, la première ligne de transport à 735 000 volts est mise en service et relie le complexe Manic‑Outardes à Québec et Montréal. Le premier essai de cette technologie est réalisé avec l’électricité produite à Manic‑2.

Reconnues comme l’innovation technologique québécoise du XXe siècle, et utilisées partout dans le monde, les lignes à haute tension à 735 kV sont l’invention de Jean‑Jacques Archambault, l’un des premiers ingénieurs francophones à Hydro‑Québec. Elles demeurent le meilleur moyen de transporter de grandes quantités d’électricité sur de longues distances.

Ouvriers travaillant dans les airs sur une ligne à 735 kV, sur le fleuve Saint-Laurent. Impressionnant !

Source : Archives d’Hydro‑Québec

1967 : Exposition universelle de Montréal

2010 : Nouveau nom en hommage

Le 22 juin 2010, alors que tout le monde m’appelle la centrale Manic‑2, je deviens la centrale Jean‑Lesage, en hommage au père de la Révolution tranquille. Cette révolution pacifique change profondément le visage social, économique et politique du Québec. Jean Lesage est aussi honoré à Montréal, le siège social d’Hydro‑Québec portant son nom.

Jean Lesage, premier ministre du Québec de 1960 à 1966, lors de l’inauguration du siège social d’Hydro‑Québec.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

Ça vaut le détour !

Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les gens qui ont exploré la centrale avec nos guides qui nous l’ont écrit.

Groupe se rendant au pavillon d’exposition Georges Dor.

C’est un cadeau de découvrir une merveille que les hommes ont pensée, créée… Un grand merci à tous pour leur amabilité et leurs connaissances.

Très, très intéressant : encore mieux que ce à quoi je m’attendais ! Les guides sont motivés et avenants envers les touristes et les visiteurs.

Très bon guide et visite très instructive et vivante ! Merci

Guide à l’extérieur de la centrale Jean-Lesage.

Réservations et informations pratiques

Les personnes de 18 ans et plus doivent présenter une pièce d’identité avec photo.

(Documents acceptés : carte d’assurance maladie, permis de conduire ou passeport)

En bref

Entrée gratuite

Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.

Durée de la visite

Environ 90 minutes

Les visites débutent à heure fixe. Il est préférable d’arriver 15 minutes à l’avance.

Heures d’ouverture

De la mi‑juin à la fin août

Début des visites
Tous les jours à 9 h, 11 h, 13 h 30 et 15 h 30 (réservations requises)

Horaire suggéré pour visiter deux centrales dans la même journée

Vous pouvez voir la centrale Jean‑Lesage (Manic‑2), de même que le barrage Daniel‑Johnson et la centrale Manic‑5, à moins de 2 heures 30 minutes de route, au cours de la même journée.

Pour ce faire, nous vous suggérons de réserver votre visite à Manic‑2 à 9 h, puis celle à Manic‑5 à 15 h 30.

Visites scolaires

Hydro‑Québec accueille les écoles en proposant des visites inusitées à saveur scientifique, technique et historique.
Consultez notre offre !

Coordonnées

Centrale Jean‑Lesage (Manic‑2) – Centre d’interprétation
Kilomètre 20, route 389 Nord
Baie‑Comeau (Québec) G4Z 0A7

Tél. : 1 866 LAMANIC (1 866 526‑2642)(1 866 526‑2642) (sans frais), entre 9 h 30 et 16 h

Communiquez avec nous par courriel.

Itinéraire

À lire avant de venir
(oui, vraiment, c’est important !)

Accessibilité

La visite de la centrale se fait à pied et comprend l’ascension d'une vingtaine de marches. Elle est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite.

Âge minimal

Cette activité convient aux adultes et aux enfants d’âge scolaire. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas recommandée aux enfants de moins de deux ans.

Stimulateurs cardiaques et autres implants médicaux

Les champs électriques et/ou magnétiques peuvent nuire au fonctionnement normal des stimulateurs cardiaques, des défibrillateurs automatiques implantables ainsi qu’au processeur des implants cochléaires. Par prudence, les personnes portant ce type d’implant ne peuvent pas participer à la visite dans la centrale.

Les personnes portant un neurostimulateur doivent arrêter temporairement le dispositif avant d’entrer dans la centrale. Si elles ne peuvent pas l’arrêter, leur accès à la centrale n’est pas recommandé.

Les pompes à insuline ne présentent pas de risque d’interférence dans le cadre des visites habituelles.

Tenue vestimentaire

Dans la centrale, les souliers plats et fermés sont obligatoires. Les visiteurs et visiteuses doivent porter l’équipement de sécurité (casques, lunettes et écouteurs) qui leur est fourni.

Comme une partie de la visite se déroule à l'extérieur, n’oubliez pas de vous habiller en conséquence.

Services

  • Tables à pique‑nique

  • Stationnement gratuit

  • Boutique de souvenirs
    (Paiement comptant seulement)

  • Toilettes

  • Camping

Indications routières

Le point de départ de la visite est au centre d’interprétation, près de la centrale.

À partir de Baie‑Comeau, prendre la route 389 et se rendre jusqu’au 22e kilomètre. L’entrée se trouve juste avant le pont qui traverse la rivière Manicouagan.

À noter : plusieurs systèmes de navigation GPS indiquent qu’il faut passer par le chemin Rex Fort et le chemin de la Scierie. Bien que ce trajet mène à la centrale Jean‑Lesage (Manic 2), il n’est pas recommandé, car la chaussée est en gravier et il n’y a aucun panneau indicatif.

La meilleure option : se rendre d’abord à Baie‑Comeau, puis démarrer le système de navigation.

Veuillez noter qu’il est interdit de stationner votre véhicule récréatif durant la nuit sur les terrains appartenant à Hydro‑Québec. Si vous comptez vous rendre à Manic‑5, le stationnement du centre d’interprétation ainsi que celui du belvédère Daniel‑Johnson ne peuvent pas être utilisés à cette fin.

Pour tout renseignement supplémentaire, consultez notre

Réservez votre visite !

Entrée gratuite

Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.

Réserver, pour visiter la centrale hydroélectrique Jean-Lesage, (Manic-2)

Pour toute autre demande d’information, contactez-nous au 1 866 526-26421 866 526-2642
ou communiquez avec nous par courriel.

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