Laval, QC
Je me situe entre les rives de Laval et de Montréal. Il n’y a pas à dire, le courant passe entre ces deux villes ! Ayant été construite en 1920, mon architecture est influencée par le style Art déco et, sans vouloir me vanter, on me trouve habituellement plutôt jolie !
Mon intérieur provoque souvent une (bonne) surprise : je possède en effet des planchers, des poutres et des équipements qui sont peints en bleu, en rouge ou en jaune. Ce n’est pas parce que je suis une centrale hydroélectrique que je devrais m’habiller toujours en gris ! Les couleurs, c’est bien plus vivant !
En plus d’admirer ma belle allure, en venant me voir, vous pourrez :
Croyez-moi, vous allez adorer votre sortie, que vous veniez seul, en couple ou en famille ! Et tout est gratuit ! De plus, je dis ça comme ça, mais si vous êtes un mordu de pêche, il y a une passerelle à proximité d’où on peut taquiner le poisson !
Obtenez dès maintenant un avant‑goût en images de votre visite guidée !
D’abord peint en vert foncé, en beige et en noir, mon intérieur fait peau neuve à l’occasion de mon ouverture au public en 1977. Pour l’égayer, Hydro‑Québec décide d’y mettre de la couleur. L’inspiration vient du modernisme et du mouvement De Stijl qui préconisait le retour aux couleurs primaires.
Imaginez ! Chacun de mes groupes turbine‑alternateur pèse 110 tonnes, soit l’équivalent de 22 éléphants. C’est du solide, ça ne trompe pas !
Je suis la seule à me trouver en plein cœur du plus grand centre de consommation d’énergie au Québec, entre Montréal et Laval.
Ma construction coïncide pratiquement avec l’arrivée de l’électrification à Montréal, c’est dire que je fais partie de l’histoire ! Mais j’ai déjà été très en vogue, puisque mon architecture reflétait les tendances de l’époque, le style Art déco, comme la centrale de Beauharnois construite durant les mêmes années.
1914-1918 : Première Guerre mondiale
Avec l’industrialisation galopante, les discussions autour de ma construction s’amorcent entre la Montreal Island Company et le gouvernement du Québec dès 1923. Je suis finalement mise en chantier en 1928.
1928 : Construction des batardeaux – premiers travaux d’aménagement de la future centrale.
Source : Archives d’Hydro‑Québec
1929 : Krach boursier
En 1929, la Montreal Island Company est intégrée à la Montreal Light, Heat and Power Consolidated. Au plus fort des travaux, ce sont 1 500 personnes qui travaillent sur le chantier. Mais le krach boursier et le débit inconstant de la rivière font passer de 10 à 6 le nombre de groupes turbine‑alternateur construits à la centrale.
1929 : Ouvriers à l’oeuvre au chantier de la centrale.
Source : Archives d’Hydro‑Québec
1939-1945 : Deuxième Guerre mondiale
Lors de la nationalisation de l’électricité, je fais partie des premières centrales à devenir hydro‑québécoises. Hydro‑Québec devient alors propriétaire des actifs de la Montreal Light, Heat and Power : un réseau de gaz et cinq centrales, soit Chambly, Lachine, des Cèdres, Beauharnois et moi‑même.
Logo de la Montreal Light, Heat and Power Consolidated.
Source : Archives d’Hydro‑Québec
1960 : Début de la Révolution tranquille au Québec
1963 : Seconde nationalisation de l’électricité au Québec
1976 : Première élection du Parti québécois
Au début des années 1980, un nouvel évacuateur de crues, mesurant 220 mètres et muni de 13 grandes vannes, est construit. Lorsque les vannes sont toutes ouvertes, la quantité d’eau qui passe chaque seconde par l’évacuateur correspond au contenu de 50 piscines ! Chacune des portes de ce dernier pèse 105 tonnes. La construction permet aussi d’élargir une frayère naturelle d’esturgeons jaunes déjà présente.
Vue aval de l’évacuateur de crues de la centrale.
2001 : Attentats du 11 septembre aux États‑Unis
Je fais partie du patrimoine hydroélectrique québécois. Hydro‑Québec restaure donc toutes les briques fissurées à la surface de mon bâtiment – 50 000 briques sont remplacées par des briques d’argile fabriquées de la même façon qu’en 1929 afin de préserver mon style Art déco.
Murs de briques de la centrale de style Art déco.
Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les gens qui ont exploré la centrale avec nos guides qui nous l’ont écrit.
Merci d’offrir ces visites. Tout le monde devrait en profiter !
Merci à Simon pour notre super visite guidée !
Beaucoup d’interactions : très enrichissant !
Les personnes de 18 ans et plus doivent présenter une pièce d’identité avec photo.
(Documents acceptés : carte d’assurance maladie, permis de conduire ou passeport)
Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.
Environ 90 minutes
Les visites débutent à heure fixe. Il est préférable d’arriver 15 minutes à l’avance.
De la mi-juin à la fin août
Début des visites :
Quatre départs par jour : 9 h 30, 11 h 15, 13 h et 14 h 45
Hydro‑Québec accueille les écoles en proposant des visites inusitées à saveur scientifique, technique et historique.
Consultez notre offre !
Centrale de la Rivière-des-Prairies – Centre d’interprétation
3400, rue du Barrage
Laval (Québec) H7E 5A2
Tél. : 1 800 365-5229 (entre 9 h 30 et 16 h)Tél. : 1 800 365-5229 (entre 9 h 30 et 16 h)
Communiquez avec nous par
courriel.
La visite de la centrale se fait à pied et comprend l’ascension de quelques marches.
CERTIFICATION KÉROUL
La visite de la centrale est accessible ou partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite.
Cette activité convient aux adultes et aux enfants d’âge scolaire. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas recommandée aux enfants de moins de deux ans.
Les champs électriques et/ou magnétiques peuvent nuire au fonctionnement normal des stimulateurs cardiaques, des défibrillateurs automatiques implantables ainsi qu’au processeur des implants cochléaires. Par prudence, les personnes portant ce type d’implant ne peuvent pas participer à la visite dans la centrale.
Les personnes portant un neurostimulateur doivent arrêter temporairement le dispositif avant d’entrer dans la centrale. Si elles ne peuvent pas l’arrêter, leur accès à la centrale n’est pas recommandé.
Les pompes à insuline ne présentent pas de risque d’interférence dans le cadre des visites habituelles.
Dans la centrale, les souliers plats et fermés sont obligatoires. Les visiteurs et visiteuses doivent porter l’équipement de sécurité (casques, lunettes et écouteurs) qui leur est fourni.
Comme une partie de la visite se déroule à l'extérieur, n’oubliez pas de vous habiller en conséquence.
stationnement gratuit sur la rue
Accessibilité en transport en commun
Toilettes
Le point de départ de la visite est le centre d’interprétation de la centrale. Voici comment s’y rendre :
Pour tout renseignement supplémentaire, consultez notre
Entrée gratuite
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Réserver, pour visiter la centrale de la Rivière des Prairies
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