Attrait environnemental du solaire : cas particulier du Québec
Produite sous forme de chaleur ou d’électricité, l’énergie solaire est indéniablement plus verte que l’énergie tirée des combustibles fossiles. Mais comment l’empreinte environnementale de l’électricité produite par des panneaux solaires en contexte d’autoproduction se compare-t-elle à l’énergie du réseau d’Hydro-Québec ?
L’empreinte environnementale correspond à l’impact potentiel sur l’environnement d’un produit tout au long de son cycle de vie.
Électricité photovoltaïque et électricité d’Hydro-Québec
L’empreinte environnementale de l’électricité du réseau d’Hydro-Québec se compare avantageusement, en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES), à celle de toutes les sources permettant l’autoproduction d’énergie électrique.
C’est la conclusion d’une étude indépendante du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG). Cette étude montre que l’électricité du réseau québécois affiche une empreinte environnementale deux fois plus faible que celle de l’électricité produite à l’aide de panneaux solaires photovoltaïques ou de petites éoliennes par des clients.
Le saviez-vous ?
Le lieu de fabrication des composantes d’un panneau solaire (ex. : cellules photovoltaïques) influe grandement sur l’empreinte environnementale de ce panneau, qui varie notamment en fonction des sources de production de l’électricité du pays où ses composantes ont été fabriquées.
Les panneaux solaires photovoltaïques émettent deux fois plus de GES que l’électricité du réseau d’Hydro-Québec
Hydro-Québec : énergie propre à 99 %. Dur à battre.
Provenant à plus de 99 % de sources renouvelables, l’électricité distribuée sur le réseau d’Hydro-Québec est l’une des plus propres du monde.
Provenance de l’électricité distribuée par Hydro-Québec (2017)
Le saviez-vous ?
L’empreinte environnementale d’un panneau ayant une durée de vie de 20 ans est environ 50 % plus élevée que celle d’un panneau ayant une durée de vie de 30 ans.