Utile et coquette !
Mon évacuateur de crues possède des portes qui sont des vannes « paupière » : en effet, elles s’ouvrent et se ferment comme des paupières ! Leur principal avantage est qu’elles sont plus esthétiques que des vannes à guillotine.
Abitibi‑Témiscamingue, QC
Comme plusieurs autres centrales hydroélectriques, je me trouve sur le cours de la rivière des Outaouais, la plus longue rivière du Québec. Je suis une des seules à être ouverte au public avec la centrale de Carillon. Profitez‑en !
Je suis située dans le village de Notre‑Dame‑du‑Nord, et ma petite taille fait de moi l’endroit idéal pour initier les curieux et curieuses à la transformation de la puissance de l’eau en électricité.
Lors de votre passage, vous découvrirez :
Alors, n’hésitez pas à planifier une visite gratuite dès maintenant ! Nos guides attendent avec impatience de vous transmettre tout leur savoir !
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Mon évacuateur de crues possède des portes qui sont des vannes « paupière » : en effet, elles s’ouvrent et se ferment comme des paupières ! Leur principal avantage est qu’elles sont plus esthétiques que des vannes à guillotine.
Mes quatre rotors pèsent 123 tonnes chacun, soit l’équivalent de 24 éléphants d’Afrique.
D’une puissance d’un peu plus de 130 MW, je peux alimenter à moi toute seule une ville comme Rouyn-Noranda (43 000 habitants et habitantes).
Au moment de ma mise en service, une passe à billes destinée au transport par flottage du bois a été intégrée à l’aménagement. Mais comme la drave est une activité dangereuse et polluante, le flottage du bois a pris fin en 1976. La passe à billes, témoin du passé industriel de la région, est conservée pour son intérêt patrimonial.
Certaines images proviennent des Archives d'Hydro‑Québec.
Grâce à la deuxième phase de la nationalisation de l’électricité au Québec, la région de l’Abitibi‑Témiscamingue devient entièrement desservie par Hydro‑Québec. Lorsqu’on décide de me construire, l’entreprise possède déjà deux centrales dans la région, les centrales de Rapide‑2 et de Rapide‑7. Mais, depuis le début des années 1970, je suis la seule centrale hydroélectrique à accueillir le public en Abitibi‑Témiscamingue. Tout un honneur !
1960 : Début de la Révolution tranquille au Québec
1963 : Seconde nationalisation de l’électricité au Québec
Jusqu’au milieu des années 1960, la production d’électricité en Abitibi se fait à différentes fréquences, ce qui pose un problème pour le développement économique de la région. Hydro‑Québec entreprend alors d’uniformiser son service, partout au Québec. Une vaste opération de conversion de l’alimentation des maisons commence en 1964 pour se terminer l’année suivante. Un total de 425 personnes ont participé à la conversion de 15 000 appareils domestiques et 150 000 pièces d’équipement du réseau 25 hertz au réseau 60 hertz.
Construite pour répondre à la croissance de la demande d’électricité, je compte trois groupes turbine‑alternateur lors de ma mise en service. Modeste par ma dimension et ma production, je suis néanmoins un véritable laboratoire pour Hydro‑Québec. Des technologies y sont utilisées pour la première fois au Québec, par exemple une technique italienne mise à l’essai pour couler, par gravité, des sections des parois de la fondation du barrage. C’est une première en Amérique du Nord !
Les années de la Révolution tranquille voient les entreprises du Québec prendre leur envol. Hydro‑Québec se lance dans la construction de nouveaux aménagements hydroélectriques, comme le complexe La Grande à la Baie‑James. Elle travaille également à améliorer la performance des équipements déjà existants. C’est ainsi qu’on m’installe un quatrième groupe turbine‑alternateur.
1976 : Première élection du Parti québécois
Ma façade a fait l’objet d’une réfection majeure qui a beaucoup modifié mon apparence. Les panneaux métalliques rouges du mur‑rideau d’origine ont été remplacés par des panneaux « tympan » de couleur anthracite, et le béton de la façade initiale a été recouvert de panneaux métalliques blancs.
Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les gens qui ont exploré la centrale avec nos guides qui nous l’ont écrit.
Chacune des visites à une centrale m’informe davantage sur le développement d’une de nos ressources québécoises. Notre guide était vivante, connaisseuse et animée par la mission d’Hydro‑Québec.
J’ai appris plusieurs choses, et ce fut très intéressant. L’animateur était passionné par ce qu’il fait et avait beaucoup d’entregent.
C’est ma sixième centrale, et c’est toujours aussi intéressant.
Les personnes de 18 ans et plus doivent présenter une pièce d’identité avec photo.
(Documents acceptés : carte d’assurance maladie, permis de conduire ou passeport)
Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.
Environ 90 minutes
Les visites débutent à heures fixes. Il est préférable d’arriver 15 minutes à l’avance.
De la mi-juin à la fin août.
Début des visites :
Du mercredi au dimanche : 9 h 30, 11 h 15, 13 h et 14 h 45 (réservations requises)
Hydro‑Québec accueille les écoles en proposant des visites inusitées à saveur scientifique, technique et historique.
Centrale de la Première‑Chute – Centre d’interprétation
621, chemin Hydro‑Québec
Notre-Dame-du-Nord (Québec) J0Z 3B0
Tél. : 1 800 903-9705 poste : 3417200Tél. : 1 800 903-9705 poste : 3417200
(entre 9 h 30 et 16 h)
Communiquez avec nous par courriel.
La visite de la centrale se fait à pied et comprend l’ascension de quelques marches. Elle est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite.
CERTIFICATION KÉROULCette activité convient aux adultes et aux enfants d’âge scolaire. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas recommandée aux enfants de moins de deux ans.
Les champs électriques et/ou magnétiques peuvent nuire au fonctionnement normal des stimulateurs cardiaques, des défibrillateurs automatiques implantables ainsi qu’au processeur des implants cochléaires. Par prudence, les personnes portant ce type d’implant ne peuvent pas participer à la visite dans la centrale.
Les personnes portant un neurostimulateur doivent arrêter temporairement le dispositif avant d’entrer dans la centrale. Si elles ne peuvent pas l’arrêter, leur accès à la centrale n’est pas recommandé.
Les pompes à insuline ne présentent pas de risque d’interférence dans le cadre des visites habituelles.
Dans la centrale, les souliers plats et fermés sont obligatoires. Les visiteurs et visiteuses doivent porter l’équipement de sécurité (casques, lunettes et écouteurs) qui leur est fourni.
Comme une partie de la visite se déroule à l'extérieur, n’oubliez pas de vous habiller en conséquence.
Tables à pique‑nique
Stationnement gratuit
Proximité d’une piste cyclable
Accessibilité partielle aux personnes à mobilité réduite
Toilettes
Le point de départ de la visite est le centre d’interprétation de la centrale. Voici comment s’y rendre :
Pour tout renseignement supplémentaire, consultez notre
Entrée gratuite
Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.
Réserver, pour visiter la centrale hydroélectrique de la Première-Chute
Pour toute autre demande d’information, contactez-nous au 1 800 903-9705 poste : 34172001 800 903-9705 poste : 3417200
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