1983

Un partenariat énergétique conclu entre Hydro-Québec et le New England Power Pool (NEPOOL) se traduit par la construction d’une interconnexion entre le sud du Québec et le nord du New Hampshire (Phase I), puis débouche sur la construction du réseau multiterminal à courant continu (RMCC) phase II, aussi appelé « ligne Radisson-Sandy Pond » ou « ligne Phase II ». Inauguré en 1990, le RMCC phase II s’étend sur 1 480 km entre le poste de Radisson à la Baie-James, dans le nord du Québec, et le poste Sandy Pond, à Ayer, près de Boston.

1995

Création la filiale américaine d’Hydro-Québec.

Le marché américain de l’énergie s’ouvre graduellement à la concurrence. Auparavant, les entreprises d’électricité américaines et les négociants pouvaient acheter la production d’Hydro-Québec à la frontière, pour la revendre ensuite aux États-Unis. Les volumes et les prix étaient fixés par des contrats à long terme ; les transactions à court terme étaient rares.

1996

Le gouvernement du Québec met sur pied la Régie de l’énergie, qui a pour mandat de réglementer le transport et la distribution de l’électricité sur le territoire québécois.

1997

Les marchés de gros de l’électricité s’ouvrent à la concurrence en Amérique du Nord.

Hydro-Québec crée la division TransÉnergie et lui confie la responsabilité des activités de transport. Hydro-Québec TransÉnergie mène ses activités en conformité avec les nouvelles règles qui régissent le marché américain de l’énergie. Elle offre notamment un accès non discriminatoire à son réseau à tous les acteurs du marché nord-américain de l’électricité.

La Federal Energy Regulatory Commission (FERC) (en anglais seulement) autorise Hydro-Québec à participer aux marchés de gros d’électricité. Hydro-Québec vend son électricité dans ces marches selon des règles établies qui s’appliquent à l’ensemble des fournisseurs.

2000

Hydro-Québec se dote d’un parquet de transactions énergétiques pour vendre ses surplus d’énergie sur les marchés hors Québec.