En plus de l’hydroélectricité, qui représente plus de 99 % de la production d’Hydro-Québec, il y a d’autres filières d’énergie renouvelable qui sont déjà bien établies ou qui sont en développement, présentant un potentiel intéressant.

Qu’est-ce que l’énergie hydrolienne ?

C’est l’énergie cinétique du courant des mers, des marées, des rivières ou des fleuves qui au moyen d’une turbine, est transformée en électricité.

L’hydrolienne permet de transformer l’énergie de l’eau – comme le fait l’éolienne avec l’énergie du vent – en énergie mécanique, qui sera transformée elle-même en énergie électrique.

Il existe trois grands types d’hydroliennes :

  • l'hydrolienne à axe vertical,
  • l'hydrolienne à axe horizontal,
  • l’hydrolienne à aile oscillante.
Modèle d’hydrolienne à axe horizontal

Pour en savoir plus sur l’énergie hydrolienne, consulter la fiche technique intégrale [PDF 783 Ko]

État de la situation

Les principaux pays qui développent cette énergie sont le Royaume-Uni, l’Irlande, la France, l’Espagne, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, le Canada et les États-Unis. Le Royaume-Uni agit à titre de leader, car l’énergie des vagues et l’énergie des marées y sont abondantes. L’European Marine Energy Centre, en Écosse, est très actif dans la recherche et le développement en matière d’énergie hydrolienne. Plus de 50 % du potentiel théorique aux États-Unis se trouve en Alaska, ce qui fait de celui-ci l’État privilégié pour les projets de démonstration et de commercialisation.

Potentiel hydrolien

Le Royaume-Uni est l’un des pays où le potentiel théorique est le plus élevé. Bien que des projets d’exploitation commerciale y aient aussi vu le jour depuis 2016, ce secteur est encore embryonnaire. Les autres principaux territoires ayant un potentiel intéressant, tous types d’énergie hydrolienne confondus, sont les suivants :

  • le Canada, notamment dans la baie d’Ungava, au Québec, et la baie de Fundy, en Nouvelle‑Écosse ;
  • les États-Unis, principalement en Alaska ;
  • l’Argentine ;
  • la Russie, dans le fjord de Kislaya Guba ;
  • la France, dans le fleuve Rance ;
  • l’Australie ;
  • la Nouvelle-Zélande ;
  • l’Inde ;
  • la Corée du Sud, dans le lac Sihwa.

Rendement et coûts

Le coût de la production d’électricité par kilowattheure d’une centrale faisant fonctionner au minimum dix hydroliennes instal­lées en chapelet est de 0,25 $ US pour les courants océaniques, de 0,41 $ US pour les courants des marées et de 0,80 $ US pour les courants fluviaux.

Avantages et inconvénients

  • Production plus prévisible que celle de l’éolien.
  • Pas d’ouvrage de retenue et peu ou pas d’ouvrage de génie civil.
  • Présence discrète, voire invisible, en raison de l’immersion quasi totale des composants de l’hydrolienne.
  • Exploitation de la turbine en conditions hivernales possiblement problématique. Pour optimiser la production d’énergie sur une année, il faudrait tenir compte des variations locales des niveaux d’eau – un enjeu complexe.

Développement durable

Puisqu’il existe actuellement très peu d’hydroliennes en exploitation dans le monde, les enjeux de développement durable ne sont pas encore bien documentés. Voici les principaux impacts potentiels :

  • Modification du courant, effet de sillage et de masquage du bruit.
  • Modification de la dynamique sédimentaire pouvant affecter le régime estuarien touché.
  • Modification des substrats, du transport et des dépôts de sédiments – variable selon le type d’ancrage et de câble sous‑marin.
  • Modification d’habitats, dont ceux des organismes ben­thiques.
  • Modification de la végétation pouvant affecter la faune aqua­tique.
  • Interférence avec la circulation et la migration de certaines espèces aquatiques, en raison notamment des champs élec­tromagnétiques émanant des câbles électriques.
  • Risques de blessure et de mortalité des animaux en cas de contact avec des appareils en mouvement.
  • Nuisance sonore pendant la construction et l’exploitation.
  • Conflits possibles avec les activités de navigation, de pêche, de plaisance, etc.
  • Zéro émission de gaz à effet de serre et de contaminants atmosphériques lors de l’exploitation.
  • Faible empreinte environnementale durant le cycle de  vie.

Voir aussi

Consulter la fiche technique intégrale pour en savoir plus sur l’énergie hydrolienne :

  • Types d’hydroliennes
  • Potentiel hydrolien du Canada
  • Scénarios envisagés
  • Changements climatiques et la qualité de l’air
  • Analyse du cycle de vie
  • Écosystèmes et biodiversité
  • Santé et qualité de vie
  • Aménagement du territoire
  • Économie régionale
  • Acceptabilité sociale

Qu’est-ce que l’énergie osmotique ?

C’est l’énergie tirée de la différence de salinité entre l’eau de mer et l’eau douce qui, au moyen d’une turbine, est transformée en électricité.

Lorsqu’on sépare de l’eau douce et de l’eau salée avec une membrane semi-perméable, l’eau douce migre par osmose vers l’eau salée, ce qui augmente la pression du côté de l’eau salée. La pression osmotique, couplée au débit de perméation (vitesse d’écoulement), fait tourner une turbine hydraulique

Pour en savoir plus sur l’énergie osmotique, consulter la fiche technique intégrale [PDF 1,3 Mo]

Prototype de centrale osmotique de Statkraft, en Norvège, © Statkraft

État de la situation

La filière osmotique n’est pas encore mature technologique­ment : elle est au stade des prototypes et des démonstrations de petites centrales.

Potentiel osmotique

Au Canada, les embouchures des grandes rivières offrent un po­tentiel de développement osmotique considérable à long terme.

Au Québec, l’Institut de recherche d’Hydro‑Québec établissait en 2011 à 1 860 MW le potentiel osmotique exploitable pour les 30 grandes rivières débouchant dans un milieu salé. Quatorze d’entre elles (1 06  MW) se jettent dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. Le défi actuel est de produire de l’énergie osmo­tique à un coût concurrentiel, comparativement à celui d’autres filières énergétiques.

Rendement et coûts

On estime actuellement que, lorsqu’il sera possible de commer­cialiser l’électricité osmotique, son coût brut se situerait entre 7 ¢ et 14 ¢/kWh. Le coût net devrait tenir compte d’un rendement des centrales de 60 à 75 %.

Avantages et inconvénients

  • Production prévisible et continue.
  • Flexibilité pour de petites ou de grandes installations.
  • Système évolutif (possibilité d’ajouter des membranes), qui permet d’augmenter la puissance installée au besoin.
  • Production d’énergie près des centres de consommation, ce qui limite les besoins de transport d’électricité.
  • Potentiel intéressant de sites d’implantation.
  • Technologie proche et complémentaire de celle de la filière hydroélectrique. Les centrales osmotiques peuvent être implantées sur des rivières déjà aménagées.
  • Risque élevé d’encrassement et de dégradation graduelle des membranes semi-perméables, nécessitant un prétraitement poussé de l’eau douce et un remplacement périodique des membranes (5-7 ans).

Développement durable

Les impacts environnementaux et sociaux de l’exploitation et de l’entretien d’une centrale osmotique sont pour le moment mal connus. Cependant, ils s’apparentent en partie à ceux d’une usine de traitement de l’eau (avec membrane), qui eux sont bien documentés :

  • Modification de l’habitat et de la végétation pouvant affecter la faune aquatique. Entre autres raisons : les modifications de salinité et les rejets d’eau saumâtre de façon régulière et en quantité peuvent changer le mélange naturel d’eau de rivière et d’eau de mer.
  • Effets potentiels découlant de l’usage de produits de nettoyage.
  • Génération de matières résiduelles humides (boues et membranes usées).
  • Effets sur le milieu d’accueil à prévoir, s’il y a nécessité d’aménager une digue ou un bassin pour optimiser le potentiel d’un site d’implantation.
  • Conflits possibles avec les activités de navigation, de pêche, etc.
  • Zéro émission de gaz à effet de serre et de contaminants atmosphériques lors de l’exploitation.

Voir aussi

Consulter la fiche technique intégrale pour en savoir plus sur l’énergie osmotique :

  • Fonctionnement d’une centrale osmotique
  • Potentiel osmotique du Canada
  • Prototype de Statkraft
  • Recherches dans le monde
  • Changements climatiques et la qualité de l’air
  • Analyse du cycle de vie
  • Écosystèmes et biodiversité
  • Santé et qualité de vie
  • Aménagement du territoire
  • Économie régionale
  • Acceptabilité sociale

Qu’est-ce que l’énergie solaire photovoltaïque ?

C’est la lumière du soleil récupérée et transformée directement en électricité au moyen de panneaux solaires photovoltaïques, aussi appelés « modules ».

La cellule photovoltaïque solaire, un dispositif utilisant l’effet photovoltaïque, permet de convertir directement le rayonnement solaire en énergie électrique. Un système photovoltaïque consiste en un ensemble de cellules montées en panneaux qui sont reliés en série, en parallèle ou de façon combinée.

Pour en savoir plus sur l’énergie solaire, consulter la fiche technique intégrale [PDF 1,1 Mo]

Panneaux photovoltaïques

L’installation de panneaux solaires vous intéresse ?

Consultez notre site Web pour vous informer sur l’énergie solaire photovoltaïque avant d’investir.

État de la situation

Le secteur photovoltaïque mondial a progressé considérable­ment depuis une décennie. Sa capacité de production est passée de 1 790 MW à 584 000 MW (IRENA, 2020) de 2001 à 2019 ; c’est près de 40 % d’augmentation en moyenne par année. Au début de 2020, la filière solaire photovoltaïque représentait environ 5,75 % de la production mondiale d’électricité renou­velable et 23 % de la puissance installée au titre des énergies renouvelables (IEA, 2020). Avec l’accroissement important des productions photovoltaïque et éolienne au cours des dernières années, la capacité de production d’électricité à partir d’une source renouvelable représente maintenant 28 % du bouquet électrique mondial.

Au Québec, en 2020, le coût de l’électricité fournie par un petit système photovoltaïque raccordé au réseau est encore supérieur à celui de l’électricité éolienne ou de l’hydroélectricité produite dans la province. Mais, selon certaines projections de l’évolution des coûts de l’énergie (Canadian Energy Regulator, 2020), des autoproducteurs québécois d’énergie solaire paieraient leur électricité le même prix que les clients résidentiels d’Hydro‑Québec au cours de la présente décennie.

Potentiel solaire photovoltaïque

L’énergie du Soleil est plus ou moins disponible, car l’ensoleille­ment est variable et parfois difficile à prévoir selon l’heure du jour, les conditions climatiques et la saison. L’insolation journalière change selon la région du Canada. Au Québec, la ressource est indisponible en période de pointe hivernale, soit les matins et les soirs. En conséquence, le système photovoltaïque doit être adapté à la grande variation d’ensoleillement entre l’hiver et l’été, particulièrement dans le nord du Québec.

Au Québec, l’intermittence de la ressource implique de multiples contraintes techniques dans le cas d’un système photo­voltaïque raccordé au réseau d’électricité, surtout lorsque la capacité de production devient importante. Ultimement, ces contraintes influenceront, pour une question de prix, le choix d’un tel système.

Panneaux photovoltaïques

L’installation de panneaux solaires vous intéresse ? Consultez notre site Web pour vous informer sur l’énergie solaire photovoltaïque avant d’investir.

Rendements et coûts

En 2020, le rendement des modules photovoltaïques utilisés pour les microréseaux atteint en moyenne 17 %. Celui des cellules multijonctions peut dépasser 45 % (NREL, 2020), mais le coût de fabrication de ces cellules est encore trop élevé pour un déploiement à grande échelle. Étant toutes plus ou moins sensibles à la température, les technologies photovoltaïques offrent un rendement et une puissance qui peuvent varier grandement, soit jusqu’à 30 %, entre l’été et l’hiver pour une même insolation.

Au Québec, en 2020, le coût de l’électricité fournie par un petit système photovoltaïque raccordé au réseau est encore supérieur à celui de l’électricité éolienne ou de l’hydroélectricité produite dans la province. Mais, selon certaines projections de l’évolution des coûts de l’énergie (Canadian Energy Regulator, 2020), des autoproducteurs québécois d’énergie solaire paieraient leur électricité le même prix que les clients résidentiels d’Hydro-Québec au cours de la présente décennie.

Avantages et inconvénients

  • Système fiable, ayant une longue durée de vie (environ 30 ans).
  • Peu d’entretien.
  • Coût d’exploitation peu élevé.
  • Grand potentiel de sites d’implantation (bâtiments, station­nements pare-soleil, espaces ouverts, etc.).
  • Aucune pièce en mouvement.
  • Système évolutif, qui permet d’augmenter la puissance installée au besoin.
  • Dimensions et configurations variées des panneaux.
  • Production parfois difficile à prévoir selon l’heure du jour, les conditions météorologiques et la saison de l’année.
  • Système au sol requérant un grand espace.

Développement durable

Les principaux enjeux pour les grands systèmes photovoltaïques au sol sont les suivants :

  • Effet visuel :
  • nombre de panneaux, dimension, couleur et brillance.
  • Aucun impact sonore.
  • Obstacle à l’écoulement des eaux pluviales et imperméabilisation partielle des sols (selon le type de fondation du système).
  • Utilisation de quantités d’eau importantes, génération d’eaux usées, à des fins de refroidissement et de nettoyage.
  • Augmentation des risques de dégradation du sol (ex. : érosion).
  • Impact sur les habitats naturels, perturbation de la faune.
  • Conflits possibles avec d’autres activités : terres agricoles, routes et chemins d’accès, espaces boisés et espaces bâtis (impact sur la valeur foncière).
  • Utilisation d’éléments toxiques lors de la fabrication.
  • Zéro émission de gaz à effet de serre et de contaminants atmosphériques lors de l’exploitation.
  • Faible empreinte environnementale durant le cycle de vie.
  • Étant donné que la majorité des panneaux solaires sont fabriqués en Chine, cette filière contribue peu à la création d’emplois locaux, du moins pour ce qui est de la production des panneaux.

Voir aussi

Consulter la fiche technique intégrale pour en savoir plus sur l’énergie photovolataïque :

  • Énergie du soleil
  • Production d’énergie solaire
  • Modes de production de l’énergie solaire
  • Centrales et systèmes solaires photovoltaïques
  • Enjeux de développement durable

Qu’est-ce que l’énergie de la biomasse ?

C’est l’énergie tirée de la matière organique d’origine végétale ou animale qui, au moyen de divers procédés, est transformée notamment en électricité.

Entreposage de biomasse forestière

Pour en savoir plus sur l’énergie de la biomasse, consulter la fiche technique intégrale [PDF 718 Ko]

État de la situation

Le principal avantage de l’utilisation de la biomasse à des fins de production d’énergie réside dans le fait que le carbone émis lors de la valorisation de cette ressource (production d’électricité, de biocarburants, de gaz naturel renouvelable, etc.) est biogénique, car il est produit par photosynthèse à partir du CO₂ qui se trouve déjà dans l’air.

De 2010 à 2017, environ 7,5 % de l’énergie totale consommée au Québec provenait de la biomasse (Delisle, 2019, p. 55). En 2019, plus de 163 pétajoules (PJ) de cette énergie renouvelable ont été produits dans la province (Whitmore et Pinaud, 2020, p. 7). La biomasse forestière est la catégorie de matière organique la plus souvent valorisée en raison de sa grande disponibilité.

Potentiel de la biomasse

Au Québec, il y aurait 10 millions de tonnes métriques de biomasse (forestière, agroalimentaire et urbaine) disponible à des fins de valorisation énergétique, ce qui équivaut à une énergie thermique brute de 174 PJ (48 TWh). Ce sont les résidus de coupe (troncs, cimes, branches) qui recèlent le plus de potentiel d’exploitation : ils représenteraient près de 6,5 millions de tonnes métriques anhydres. Comme une certaine quantité de ces résidus est utilisée, entre autres, pour maintenir la fertilité des sols lors des activités de récolte, ce type de biomasse forestière offre un potentiel de valorisation énergétique d’environ 4,4 millions de tonnes, ce qui correspond à 84 PJ d’énergie thermique (23 TWh).

Rendement et coûts

Dans une centrale de cogénération (production simultanée d’énergie électrique et d’énergie thermique sous forme de vapeur) à la biomasse, de 30 % à 35 % de l’énergie tirée de la biomasse solide peut être convertie en électricité. En utilisant la chaleur produite à diverses fins, il est possible d’atteindre un rendement total de 80 %.

Le prix de l’énergie de la biomasse varie selon divers facteurs. Il est tout de même possible d’évaluer son coût de production par unité d’énergie à partir du prix de la biomasse livrée et de son pouvoir calorifique.

Avantages et inconvénients

  • Coûts d’investissement lié à la biomasse forestière relativement faibles et stables.
  • Source d’énergie continue, contrairement à l’éolien ou au solaire photovoltaïque.
  • Densité énergétique moindre que celle des combustibles fossiles.
  • Exploitation coûteuse à grande échelle, en raison de la dispersion de la ressource sur le territoire.
  • Nécessité d’implanter les centrales de cogénération à la biomasse près de la ressource ou des lignes de transport d’électricité.
  • Complexité de la valorisation de la biomasse urbaine, notamment en raison de la diversité des déchets, ce qui implique de faire du triage, d’utiliser différentes technologies de traitement, etc.

Développement durable

Voici les principaux enjeux associés à la production d’électricité à partir de la biomasse forestière :

  • Valorisation de déchets de bois industriels qui, autrement, seraient enfouis.
  • Perte de biodiversité et appauvrissement des sols si une quantité insuffisante de résidus de coupe sont laissés sur place.
  • Émission de contaminants atmosphériques lors de la com­bustion et du transport de la biomasse.
  • Augmentation du transport routier pour les résidus de coupe.
  • Impacts reliés à l’entreposage de la biomasse : lixiviation de contaminants, nuisances visuelle et olfactive.
  • Production de résidus ultimes (ex. : cendres de bois) parfois difficiles à valoriser, en raison de la présence de métaux.

Voir aussi

Consulter la fiche technique intégrale pour en savoir plus sur l’énergie de la biomasse :

  • Catégories de biomasse au Québec
  • Procédés de valorisation énergétique
  • Exploitation de la biomasse forestière
  • Potentiel de la biomasse du Québec
  • Changements climatiques et la qualité de l’air
  • Analyse du cycle de vie
  • Écosystèmes et biodiversité
  • Santé et qualité de vie
  • Aménagement du territoire, l’économie régionale et l’acceptabilité sociale
  • Économie régionale
  • Acceptabilité sociale

Qu’est-ce que l’énergie de la petite éolienne ?

C’est l’énergie cinétique du vent qui est transformée en électricité au moyen d’un générateur de petit calibre.

Pour en savoir plus, consultez la fiche technique intégrale sur l’énergie de la petite éolienne [PDF 1,3 Mo]

État de la situation

La filière éolienne continue de se développer aux quatre coins de la planète. En 2019, la puissance installée a augmenté de 59 GW, ce qui représente la deuxième hausse annuelle la plus forte. Elle totalisait ainsi 622 GW à la fin de l’année (IRENA, 2020).

Le marché est dominé par la grande éolienne, c’est-à-dire les parcs éoliens reliés à des réseaux électriques et exploités par des sociétés spécialisées. Aujourd’hui, les efforts de développement se concentrent sur la fabrication de machines de plus de 2 MW, conçues pour s’intégrer à des réseaux, et cette tendance va en s’amplifiant. Les éoliennes destinées à la production en mer atteignent même 5 MW et plus.

Quant à la petite éolienne (< 100 kW), beaucoup moins répan­due, elle relève de petits producteurs. Elle affichait en 2018 une puissance installée de 1 727 MW, en hausse de 38 % par rapport à 2013. La Chine regroupe plus de 33 % de ces installations, les États-Unis et le Royaume-Uni en comptant environ 9 % (Moreira Chagas et autres, 2020). En général, la puissance installée des petites éoliennes tend à augmenter, mais demeure faible. Elle était en moyenne de 0,85 kW en 2013.

Soutenue par des stratégies gouvernementales, la filière de la grande éolienne a connu un essor important au Québec depuis dix ans. En ce qui concerne la petite éolienne, elle y est quasi absente.

Potentiel éolien

La filière éolienne continue de se développer aux quatre coins de la planète. En 2019, la puissance installée a augmenté de 59 GW, ce qui représente la deuxième hausse annuelle la plus forte. Elle totalisait ainsi 622 GW à la fin de l’année (IRENA, 2020).

Le marché est dominé par la grande éolienne, c’est-à-dire les parcs éoliens reliés à des réseaux électriques et exploités par des sociétés spécialisées. Aujourd’hui, les efforts de développement se concentrent sur la fabrication de machines de plus de 2 MW, conçues pour s’intégrer à des réseaux, et cette tendance va en s’amplifiant. Les éoliennes destinées à la production en mer atteignent même 5 MW et plus.

Quant à la petite éolienne (< 100 kW), beaucoup moins répandue, elle relève de petits producteurs. Elle affichait en 2018 une puissance installée de 1 727 MW, en hausse de 38 % par rapport à 2013. La Chine regroupe plus de 33 % de ces installations, les États-Unis et le Royaume-Uni en comptant environ 9 % (Moreira Chagas et autres, 2020). En général, la puissance installée des petites éoliennes tend à augmenter, mais demeure faible. Elle était en moyenne de 0,85 kW en 2013.Soutenue par des stratégies gouvernementales, la filière de la grande éolienne a connu un essor important au Québec depuis dix ans. En ce qui concerne la petite éolienne, elle y est quasi  absente.

Rendement et coûts

En théorie, les éoliennes peuvent transformer en électricité au plus 59 % de l’énergie cinétique du vent. En pratique, leur performance moyenne est moindre. À cet égard, la petite éolienne, désavantagée par rapport à la grande éolienne, ne fait jamais l’objet d’innovations technologiques importantes, ni d’investissements pour son développement. Le facteur d’utilisation annuel se situe en moyenne entre 15 et 25 %.

Le coût de production de la petite éolienne est difficile à établir, car le prix des équipements varie beaucoup. En outre, il dépend d’une variable importante : la qualité des vents au site de l’installation. Par ailleurs, les petites éoliennes ne sont pas toujours certifiées en raison de la capacité financière limitée de plusieurs des fabricants. Donc, sans base de comparaison, il est impossible au moment de l’achat de faire un choix technologique éclairé et d’obtenir l’assurance de la performance recherchée. Dans l’état actuel des choses, il est bien difficile de connaître le coût de l’électricité ainsi produite (kWh). Aujourd’hui, rien ne laisse croire que la petite éolienne raccordée au réseau électrique pourrait à court terme devenir économiquement viable au Québec, compte tenu des conditions de marché existantes. Il reste que, hors réseau, elle se prête avantageusement à une foule d’usages.

Avantages et inconvénients

  • Coûts souvent avantageux en milieu isolé, loin du réseau électrique.
  • En milieu isolé, utilisation avec d’autres moyens de produc­tion, comme une génératrice diesel.
  • Indépendance énergétique – autoproduction à des fins résidentielles, institutionnelles et agricoles ou pour de petites communautés et de petites entreprises.
  • Production variable et souvent faible ou nulle, surtout avec une seule éolienne installée, et difficile à prévoir avec des moyens limités.

Développement durable

  • Aucune interférence avec les signaux de télévision et les radars, entre autres.
  • Faible émission d’ondes électromagnétiques.
  • Zéro émission de gaz à effet de serre et de contaminants atmosphériques lors de l’exploitation.
  • Faible empreinte environnementale durant le cycle de vie.
  • Effet visuel important à certains endroits, d’où l’importance d’une bonne intégration dans le milieu.
  • Nuisance sonore variable selon le type d’équipement et le milieu environnant.
  • Mortalité des oiseaux et des chauves-souris.

Voir aussi

Consulter la fiche technique intégrale pour en savoir plus sur l’énergie de la petite éolienne:

  • Catégories de petites éoliennes
  • Types d’éoliennes
  • Dimensions relatives
  • Conditions d’exploitation
  • Caractéristiques des petites éoliennes
  • Changements climatiques et qualité de l’air
  • Analyse du cycle de vie
  • Écosystème et biodiversité
  • Santé et qualité de vie
  • Aménagement du territoire
  • Économie régionale
  • Acceptabilité sociale

Qu’est-ce que l’énergie géothermique profonde ?

C’est la chaleur récupérée à partir de l’eau contenue naturellement ou injectée dans un réservoir géothermique se trouvant à des milliers de mètres de profondeur sous la surface de la terre.

Il ne faut pas confondre la géothermie profonde avec la géothermie de surface :

  • La géothermie profonde vise à récupérer la chaleur du sous-sol à de grandes profondeurs, soit jusqu’à 5 000 m environ, pour un usage direct, pour la production d’électricité au moyen d’une turbine ou pour une combinaison des deux par cogénération. L’extraction de la chaleur dans les couches profondes de la Terre se fait à partir d’un système géothermique.

  • La géothermie de surface vise à valoriser la chaleur du sous-sol peu profond, soit jusqu’à environ 400 m, pour le chauffage et la climatisation de bâtiments. Il faut notamment utiliser une pompe à chaleur pour transporter et réchauffer cette énergie de façon à ce qu’elle soit compatible avec le circuit de chauffage du bâtiment.

Pour en savoir plus sur l’énergie géothermique, consulter la fiche technique intégrale [PDF 870 Ko]

Systèmes géothermiques

À l’heure actuelle, il est possible d’exploiter la chaleur accumulée dans des formations rocheuses du sous-sol par des forages de 1 000 à 3 000 m de profondeur, voire de 5 000 m, à partir de l’un ou l’autre des systèmes géothermiques suivants :

  • Le système géothermique hydrothermal, ou système hydrothermal traditionnel, consiste à exploiter la chaleur de l’eau chaude ou de la vapeur qui se trouve naturellement dans une formation rocheuse perméable, c’est-à-dire qui laisse passer l’eau par ses pores (ex. : calcaire) ou ses fissures (ex. : granite). C’est le système privilégié lorsque tous les éléments nécessaires à l’exploitation du réservoir géothermique sont réunis (température élevée, fluide et roche& perméable). 
  • Le système géothermique stimulé (SGS, ou EGS en anglais, pour enhanced geothermal system), ou système à roches fracturées, consiste à créer un réservoir géothermique par fracturation hydraulique. Ce procédé vise à provoquer des fissures dans la formation rocheuse par l’injection d’eau à haute pression. Une fois le réservoir géothermique créé, on fait descendre l’eau dans un puits d’injection, on la laisse circuler dans les fissures pour qu’elle se réchauffe, puis on la récupère à partir d’un puits de production. Elle peut alors être utilisée comme source de chaleur pour alimenter une turbine, par exemple. C’est la solution trouvée pour exploiter les formations rocheuses qui sont peu ou pas perméables.

État de la situation

Bien qu’elle soit souvent moins connue que d’autres filières d’énergie renouvelable, comme l’éolien et le solaire, la géothermie profonde est en développement partout sur la planète. En 2020, la puissance installée liée à cette énergie s’élevait à 30 GW pour la production de chaleur et à 16 GW pour la production d’électricité à l’échelle mondiale.

Le premier pays producteur d’électricité issue de la géothermie profonde, ce sont les États-Unis. Une cinquantaine d’autres pays utilisent l’énergie géothermique profonde pour produire de l’électricité. L’Indonésie, les Philippines, la Nouvelle-Zélande, l’Islande, le Mexique et la Turquie en sont des exemples. À l’échelle mondiale, 95,1 TWh ont été produits en 2020 à partir de systèmes géothermiques, dont la très grande majorité sont hydrothermaux.

Au Canada, le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien fait l’objet d’une attention particulière pour son potentiel d’énergie géothermique.

Potentiel géothermique

Selon le Conseil mondial de l’énergie (2013), le potentiel mondial de production d’électricité à partir de systèmes hydrothermaux pourraient aller jusqu’à 140 GW. Pour ce qui est des systèmes stimulés, le potentiel théorique serait énorme, mais le potentiel exploitable, beaucoup moins grand. À titre d’exemple, aux États-Unis, le potentiel des réservoirs hydrothermaux destinés à la production d’électricité qui n’ont pas encore été découverts est estimé à 30 GW. Quant au potentiel théorique de production d’énergie électrique à partir de systèmes stimulés dans les roches de plus de 150 °C situées entre 3 km et 7 km de profondeur, il est immense. Il est estimé à plus de 5 000 GW, ce qui surpasse la puissance totale installée du pays à l’heure actuelle. La majorité de ce potentiel est dans l’ouest des États-Unis, où le sous-sol est plus chaud. En pratique, toutefois, une faible partie pourra être exploitée en raison des contraintes économiques, techniques et socioenvironnementales.

Au Québec, le potentiel de la géothermie profonde a été évalué en 2016 (Richard et coll., 2017). Le sous-sol de la province ne contient aucun réservoir hydrothermal suffisamment chaud pour la production de chaleur ou d’électricité. Dans les basses-terres du Saint-Laurent, des centrales pourraient être alimentées par des réservoirs géothermiques stimulés. Or, pour atteindre les roches de 150 °C, il faut descendre à plus de 5 km, voire 8 km à certains endroits. De plus, selon les dernières estimations basées sur les formations rocheuses atteignant 120 °C et de 3 km à 10 km de profondeur, le potentiel théorique des basses-terres du Saint-Laurent ne serait que de 45 GW (Bedard et coll., 2020). Dans ces conditions et à ces températures, la puissance installée d’une centrale alimentée par des réservoirs géothermiques à 6 km de profondeur serait, au mieux, de 2 MW (Richard, 2016).

Rendement et coûts

Comme pour tous les systèmes de conversion d’énergie thermique en énergie électrique, le rendement énergétique varie principalement selon la température de la source de chaleur, soit le fluide géothermal. Lorsque la température de celui-ci oscille entre 150 °C et 200 °C une fois à la surface, le rendement énergétique se situe actuellement entre 10 % et 15 %. Cependant, à moyen et à long terme, si l’on atteint des températures plus élevées et si l’on utilise de nouveaux fluides géothermaux et des cycles de puissance plus performants, le rendement énergétique pourrait atteindre, voire dépasser 25 %.

En 2019, les coûts moyens d’investissement d’une centrale géothermique produisant de l’électricité à partir d’un système hydrothermal s’élevaient à environ 4 000 $ US/kW et le coût de l’énergie, à environ 0,07 $ US/kWh (IRENA, 2020). Plus la température du fluide géothermal est basse, plus le coût de l’électricité est élevé.

Avantages et inconvénients

  • Potentiel de sites d’installation illimité, à la condition de creuser assez profondément pour atteindre la gamme de températures nécessaire à la production de chaleur et d’énergie.
  • Production prévisible et continue.
  • Système de stockage d’énergie non nécessaire.
  • Aucun traitement particulier de la source d’énergie, comme le raffinage du pétrole ou l’enrichissement de l’uranium.
  • Aucun besoin de transformation ni de transport de carburant lorsque la centrale se trouve directement au-dessus de la source de chaleur (élimination des déversements accidentels de pétrole, par exemple).
  • Exploitation d’une centrale avec un SGS peu rentable dans de nombreuses régions.
  • Filière reposant sur le développement d’un système géothermique à une forte profondeur qui demande un investissement important et qui comporte un risque élevé de non-performance.

Développement durable

  • Système au sol requérant peu d’espace.
  • Peu d’émissions de gaz à effet de serre et de contaminants atmosphériques lors de l’exploitation pour la très grande majorité des centrales géothermiques.
  • Faible empreinte environnementale tout au long du cycle de vie, notamment pour les centrales SGS.
  • Évitement de la contamination de l’eau souterraine ou de l’eau de surface par une bonne gestion des eaux résiduelles lors des forages et des opérations de stimulation hydraulique.
  • Utilisation problématique de l’eau dans les régions disposant de peu de ressources en eau.
  • Inquiétudes en ce qui concerne l’effet de microséismes.
  • Risque d’accroître la séismicité lors de l’exploitation de systèmes géothermiques stimulés.
  • Impacts potentiels sur l’environnement et sur la santé selon la technique de forage utilisée pour la fracturation hydraulique.
  • Mesures d’atténuation nécessaires si le réservoir stimulé contient naturellement des minéraux radioactifs, car ils pourraient se retrouver dans le fluide géothermal et se déposer dans certains équipements de la centrale en surface.
  • Impact sur le paysage : les pipelines, les tours de refroidissement, les bassins d’entreposage, le bâtiment et les lignes de transport sont des infrastructures imposantes qui peuvent être visibles de loin.

Voir aussi

Consulter la fiche technique intégrale pour en savoir plus sur l’énergie géothermique :

  • Types de technologies
  • Potentiel géothermique du Québec
  • Défis techniques
  • Changements climatiques et qualité de l’air
  • Analyse du cycle de vie
  • Écosystèmes et biodiversité
  • Santé et qualité de vie
  • Aménagement du territoire
  • Économie régionale
  • Acceptabilité sociale

Qu’est-ce que l’hydrogène ?

L’hydrogène (h) est l’élément le plus abondant de l’univers.

L’hydrogène est le principal composant des étoiles et des planètes gazeuses. Or l’hydrogène se trouve rarement à l’état pur sur la Terre. Il est généralement combiné avec d’autres atomes, tels que l’oxygène dans l’eau (H₂O) ou le carbone dans les hydrocarbures (CxHy).

L’hydrogène existe sous les deux formes suivantes :

  • Gazeuse : lorsque deux atomes d’hydrogène sont réunis ; on parle alors de « dihydrogène » (H₂).
  • Liquide : lorsque le gaz a été refroidi à 252,87 °C.

Pour obtenir de l’hydrogène, il faut donc l’extraire des molécules dont il fait partie. Il existe divers procédés de production, dont l’électrolyse de l’eau et le reformage du gaz naturel à la vapeur. La production d’hydrogène par électrolyse de l’eau présente un certain intérêt sur le plan écologique, car elle n’émet pas de dioxyde de carbone (CO₂) et elle peut se faire localement.

L’hydrogène n’est pas une énergie. C’est plutôt un vecteur énergétique, c’est-à-dire qu’il transporte de l’énergie, issue d’une source primaire, qui peut être utilisée a posteriori. L’hydrogène est l’une des solutions aux contraintes du stockage de l’énergie et à l’intermittence de la production renouvelable.

À ce jour, l’hydrogène est essentiellement utilisé dans les secteurs de la chimie et du raffinage, mais il y a d’autres applications potentielles, comme le stockage de l’électricité ou l’alimentation du secteur des transports.

Pour en savoir plus sur de l’hydrogène, consulter la fiche technique intégrale [PDF 870 Ko]

État de la situation

Le reformage du gaz naturel à la vapeur est un procédé très utilisé pour produire de l’hydrogène. Sous l’action de la vapeur d’eau et de la chaleur, les atomes qui constituent le méthane (CH₄) se séparent et se réarrangent en dihydrogène (H₂) d’une part et en dioxyde de carbone (CO₂) de l’autre.

Potentiel de l’Hydrogène

Aujourd’hui, l’hydrogène sert presque exclusivement pour des usages industriels, dans les secteurs de la chimie et du raffinage. Demain, il pourrait jouer un rôle important dans le domaine des transports, dans les filières des gaz ainsi que dans la production d’électricité et de chaleur.

Rendement et coûts

Actuellement, 95 % de l’hydrogène est produit à partir d’hydrocarbures (pétrole, gaz naturel et charbon), car le procédé utilisé est le moins coûteux. Cependant, celui-ci émet du CO₂, un gaz à effet de serre. Les industries envisagent donc de plus en plus de produire l’hydrogène par électrolyse en recourant à des énergies décarbonées. Il reste toutefois à réduire les coûts de ce mode de production, qui sont pour le moment beaucoup plus élevés que ceux du reformage. Pour y arriver, il faudra notamment réussir à faire chuter les coûts de toute la chaîne de production, y compris ceux des électrolyseurs, et les prix des véhicules à piles à combustible.

Avantages et inconvénients

  • Production non polluante si elle se fait à partir d’électricité renouvelable. Toute autre forme de production d’hydrogène est polluante.
  • Aucun rejet polluant lors de l’utilisation directe de l’hydrogène par combustion ; ça produit de l’eau.
  • Production de carburants carboneutres (essence, mazout, kérosène, etc.) grâce à la combinaison de l’hydrogène et de chaînes carbonées, par exemple issues de la biomasse.
  • Accès à de l’électricité décarbonée à coût concurrentiel pour réduire les coûts de production de l’hydrogène par électrolyse.
  • Rôle essentiel dans la décarbonation des transports.
  • Coûts de production par électrolyse encore supérieurs à ceux du reformage du gaz naturel.
  • Coûts supplémentaires pour certains procédés de transfor­mation (méthanation, Fischer Tropsch) qui nécessitent du CO₂.
  • Technologies de captage du CO₂ à développer.
  • Investissements importants pour le déploiement des infrastructures de transport et de distribution.

Développement durable

  • Aucune émission de gaz à effet de serre lors de l’utilisation de l’hydrogène, mais il peut y en avoir lors de sa production, selon les techniques et les sources d’énergie auxquelles on a recours.
  • Infrastructures de production, de stockage et de distribution d’hydrogène quasi inexistantes au Québec. Ces infrastructures peuvent générer plusieurs impacts environnementaux si l’on utilise des sites vierges. La conversion de sites existants est donc à privilégier.
  • Utilisation du platine dans la fabrication des piles à combus­tible pour les véhicules à hydrogène, un métal rare mais recyclable.