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Joyce, journaliste, Saint-Hyacinthe, 14 janvier 1998, 17 h 30

Au cœur du « triangle noir »

La conférence de presse du premier ministre Lucien Bouchard et du président-directeur général d’Hydro-Québec André Caillé vient de se terminer.

Chaque jour, ils font le point pour nous, les journalistes, mais surtout pour les milliers de sinistrés qui les écoutent dans les centres d’hébergement. Depuis le 9 janvier, je prends le pouls de la situation à Saint‑Hyacinthe. Je rencontre des cultivateurs qui vivent des heures angoissantes, je suis les membres des Forces armées canadiennes qui ramassent les branches ou encore les pompiers et les policiers qui frappent aux portes pour convaincre les gens de quitter leur résidence. J’accompagne aussi les hommes et les femmes d’Hydro-Québec qui s’affairent à reconstruire le réseau. Je suis fatiguée, mais je dois informer le public, lui faire savoir que la situation s’améliore.

Son désactivé

La région comprise dans le triangle que forment les villes de Saint-Hyacinthe, de Granby et de Saint-Jean-sur-Richelieu a été particulièrement touchée, d’où son nom de « triangle noir »

Les dangers des déplacements

Se déplacer est risqué pendant la tempête de verglas. Des branches cassées et des fils électriques jonchent les rues et les routes, des arbres menacent de tomber sur la chaussée et les feux de circulation ne fonctionnent pas, faute de courant. La Rive-Sud de Montréal se trouve encore plus isolée lorsque tous les ponts sont fermés le 9 janvier en raison des chutes de glace. Seul le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine permet aux gens de circuler entre la Rive-Sud et Montréal.

L’opération déglaçage

Après la tempête de verglas, il faut avant tout déglacer. Les citoyens doivent surtout débarrasser leur voiture de leur manteau de glace. Les villes, quant à elles, doivent s’attaquer aux trottoirs, aux rues et aux bâtiments municipaux. Les entreprises et les commerces, pour leur part, entreprennent de déglacer leurs édifices, alors que le gouvernement s’occupe des routes et des ponts. Quant à Hydro-Québec, elle procède au déglaçage en règle des lignes de distribution et de transport toujours indemnes.

La fermeture des écoles et des entreprises

Les élèves n’ont même pas eu le temps de retourner en classe après la période des fêtes. Leurs parents sont aussi en congé forcé en raison des pannes. Le centre-ville de Montréal est plongé dans le noir le 9 janvier. Les banques, les entreprises et les commerces sont presque tous fermés. Les familles, également plongées dans le noir, restent calmes.

Les trois besoins fondamentaux

La panne d’électricité fait surgir trois questions essentielles à court terme : Comment s’éclairer ? Comment se nourrir ? Comment se réchauffer ? Les chandelles, lampes de poche et piles règlent les problèmes d’éclairage. Pour l’alimentation, les citoyens se débrouillent avec les moyens du bord et mangent des aliments qui peuvent se réchauffer dans un caquelon à fondue ou être cuits sur le barbecue. Pour ce qui est du chauffage, couvertures chaudes, génératrices et poêles à combustion lente viennent à la rescousse.

Les éleveurs

Les pannes d’électricité sont particulièrement affolantes pour les éleveurs du « triangle noir ». La santé de leurs troupeaux dépend de la lumière, la chaleur et de l’humidité relative. Les génératrices deviennent primordiales pour protéger leur gagne-pain. Hydro-Québec en fournit à plusieurs d’entre eux, car aucun centre d’hébergement n’est aménagé pour accueillir du bétail.

L’hospitalité des parents et des amis

Le 11 janvier, le premier ministre Lucien Bouchard lance un appel à la population du Québec, la priant d’héberger parents et amis vivant dans les zones sinistrées. La température baisse considérablement, et les pannes ne sont pas à veille d’être réglées. C’est alors que la population prend véritablement conscience que ce n’est pas une question d’heures comme elle le croyait au début.

Les centres d’hébergement

Des centres d’hébergement chauffés, éclairés et munis de douches sont rapidement mis sur pied. Tous les citoyens ne pouvant se réfugier chez des parents ou des amis y sont accueillis. Des bénévoles assurent les services pour venir en aide aux municipalités et à la société civile. Les écoles, du fait de leur taille et des services qu’elles permettent d’offrir, se transforment tout naturellement en centres d’hébergement. Certains élèves se retrouvent malgré tout à l’école… sans toutefois devoir y suivre des cours.

La sécurité des personnes

Avec la température en chute libre – elle frôle les -20 degrés Celsius – la sécurité des personnes est de plus en plus préoccupante. Les pompiers, les policiers et les militaires vont systématiquement de porte en porte pour parler avec les sinistrés, vérifier s’ils utilisent un système de chauffage d’appoint sécuritaire et efficace et identifier les personnes vulnérables (personnes âgées ou malades et enfants). Lorsqu’ils jugent la situation alarmante, ils recommandent aux citoyens d’aller chez des parents ou des amis ou dans un centre d’hébergement.

La participation à la vie communautaire

Si la majorité des sinistrés est en congé forcé, plusieurs doivent se présenter au travail alors que d’autres participent à la vie communautaire. Il y a beaucoup à faire : aménager les centres d’hébergement, trouver des lits de camp, réunir des couvertures, préparer des repas et distraire les sinistrés.

Découvrez d’autres histoires

  • Pascal Météorologue

  • Joyce Journaliste

  • Francine Conseillère mesures d’urgence

  • Guy Monteur de ligne

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