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Pascal, météorologue, Montréal, 6 janvier 1998, 14 h

Un événement météorologique singulier

Je dois voir mon patron dans cinq minutes. J’ai de mauvaises nouvelles à lui annoncer. La première tempête de verglas a laissé de 10 à 20 mm de précipitations.

La situation ne serait pas si grave si dame Nature en restait là. Mais toutes les analyses que j’ai effectuées des images satellites les plus récentes des modèles météorologiques indiquent toujours le même constat. Deux autres systèmes dépressionnaires se dirigent vers le Québec. Je n’ai toutefois aucune idée si ce sera du grésil ou du verglas qui nous tombera sur la tête. Qu’allons-nous dire à tous ces gens dans le noir qui souffrent du froid ?

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Lors de la tempête de verglas de janvier 1998, une accumulation de 78 mm de glace a été enregistrée dans le sud-ouest du Québec.

La formation du verglas

Deux conditions sont essentielles à la formation de pluie verglaçante. Il faut d’abord qu’il y ait, en basse altitude, de l’air froid dont la température est inférieure au point de congélation. Ensuite, il doit exister, au-dessus de cet air froid, une masse importante d’air relativement plus chaud et humide.

Lorsque ces deux conditions sont réunies, des cristaux de neige se créent dans la partie supérieure des nuages. Ces cristaux forment des flocons de neige qui se dirigent vers la masse d’air chaud. Lorsqu’ils atteignent celle-ci, ils fondent et se transforment en gouttes de pluie.

Quand elles s’approchent du sol, ces gouttes de pluie entrent en contact avec l’air froid et provoquent un phénomène de « surfusion ». Elles gèlent dès qu’elles atterrissent sur une surface froide.

Les tempêtes de verglas du passé

La pluie verglaçante n’est pas un phénomène exceptionnel en hiver au Québec. Dans la région de Montréal, entre les mois de novembre et de mars, les météorologues observent, en moyenne, une douzaine de chutes de pluie verglaçante. Certains épisodes ont toutefois marqué l’histoire.

Les instruments de mesure du verglas

Il est difficile de mesurer les précipitations de verglas accumulées du fait de la nature même de ce phénomène météorologique. En effet, en raison des masses d’air en mouvement, les précipitations passent de la pluie verglaçante à la neige fondante et au grésil. Aussi, la quantité de verglas accumulé varie beaucoup selon l’endroit, le relief et le moment de la journée. Les glacimètres permettent de mesurer la quantité de verglas au sol, mais pas en altitude sur les édifices ou les pylônes. Les moulages et les mesures effectués directement sur les conducteurs d’électricité donnent des résultats plus exacts. C’est la raison pour laquelle les mesures du verglas de 1998 varient beaucoup selon les municipalités touchées.

Le verglas de 1998

Le verglas de 1998 a été exceptionnel en raison de deux situations inhabituelles qui se sont produites à des centaines de kilomètres du sud-ouest du Québec. D’une part, le phénomène El Niño est à l’origine d’une grande quantité d’air chaud au-dessus du golfe du Mexique. Or, à cause des vents dominants, cette masse d’air chaud s’est déplacée vers le Québec et s’est renouvelée. D’autre part, la dérive habituelle d’ouest en est des vents dominants s’est arrêtée pendant quelques jours du fait d’un important système stationnaire de haute pression au-dessus de Terre-Neuve et du Labrador.

L’ampleur de la tempête de verglas de 1998 s’explique donc par la succession, en un laps de temps très court, de trois chutes de pluie verglaçante sur une superficie de 40 000 km2. C’est un événement sans précédent que plusieurs ont qualifié d’acte de la nature ou de catastrophe naturelle.

La carte de la tempête de verglas

Selon Environnement Canada, il y a eu trois épisodes de pluie verglaçante, et les accumulations moyennes ont atteint entre 50 mm et 70 mm. Les régions de l’Outaouais, de la Montérégie, de Montréal et de la Beauce ont été les plus durement touchées.

  • 5 au 6 janvier (18 h à 8 h)
  • 7 au 8 janvier (18 h à 8 h)
  • matin du 8 janvier au matin du 9 janvier

Le « triangle noir »

Les précipitations maximales de verglas ont été enregistrées en Montérégie. Plus de 100 mm de verglas se sont en effet accumulés dans le triangle formé par les villes de Saint-Hyacinthe, de Granby et de Saint-Jean-sur-Richelieu, soit le « triangle noir ».

Les conséquences sur les transports

Les difficultés de déplacement constituent la première conséquence observable de la tempête de verglas. Les piétons glissent et tombent, les voitures restent coincées dans la glace ou roulent à basse vitesse en raison du mauvais état des rues et des routes. Le transport en commun fonctionne au ralenti. Les gens préfèrent rester chez eux ; ils ne sortent que s’ils y sont obligés.

Les conséquences sur la végétation

À mesure que les précipitations s’accumulent, la végétation se couvre d’un manteau de glace que plusieurs photographes amateurs trouvent particulièrement spectaculaire. Certaines branches ploient sous un tel poids. D’autres cassent et encombrent les rues, les jardins des particuliers, les parcs et les forêts. Plusieurs tombent sur des voitures, et les piétons sont en danger.

Les conséquences sur les lignes de transport et de distribution d’électricité

Dès le 6 janvier, les précipitations de verglas touchent durement le réseau de transport d’électricité de la région métropolitaine.

  • Un signal de court-circuit provoque la mise hors service des lignes de transport et de répartition. Les câbles de garde, situés au haut des lignes, ploient sous le poids du verglas et entrent en contact avec les conducteurs d’électricité sous tension, situés sous les câbles de garde.
  • Le système de suspension de certaines lignes de transport se rompt, tombe au sol et crée un court-circuit.
  • Les attaches des conducteurs d’électricité et des câbles de garde brisent sous le poids de la glace. Il s’ensuit un déséquilibre des charges qui provoque l’effondrement de certains pylônes.
  • Des pylônes s’écroulent et entraînent dans leur chute tous ceux qui suivent. Seules les structures plus robustes peuvent arrêter les effondrements en cascade, comme les pylônes d’angle.
  • Lorsque les lignes de transport ne sont plus fonctionnelles, Hydro-Québec se tourne vers d’autres circuits pour assurer le service. Mais l’effondrement de ceux-ci à leur tour éteint tout espoir d’une solution de secours rapide.

La chute du réseau de transport entraîne une rupture dans le processus d’acheminement de l’électricité. En effet, même si les centrales hydroélectriques peuvent toujours produire de l’électricité, celle-ci ne peut se rendre aux postes d’électricité et atteindre le réseau de distribution qui amène le courant aux clients.

Le verglas cause aussi des dommages au réseau de distribution d’électricité, soit celui qui se trouve à proximité des clients.

  • En zone urbaine, la chute de branches et d’arbres provoque le bris de conducteurs d’électricité et de poteaux.
  • Plusieurs transformateurs prennent feu.
  • En zone rurale, des conducteurs d’électricité se rompent sous le poids de la glace et entraînent la chute en cascade de poteaux. Les vents violents causent par ailleurs l’effondrement de plusieurs lignes de distribution.

Le réseau de distribution étant hors service, les clients sont privés d’électricité.

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  • Pascal Météorologue

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