Ligne d’interconnexion Hertel‑New York

Travaux préparatoires - décembre 2023
Début des travaux - janvier 2024

Trois moyens pour demeurer informé et pour faciliter vos déplacements

Demandez à recevoir nos messages textes (SMS) concernant les entraves routières.

Consultez la carte interactive des travaux et entraves routières.

Abonnez-vous à l’infolettre du projet.

Projet en bref

Le projet de ligne d’interconnexion Hertel‑New York vise à fournir de l’énergie propre et renouvelable à la ville de New York. Au Québec, le projet consiste à construire une ligne de 57,7 km (56,1 km de ligne souterraine et 1,6 km de ligne sous-marine). Cette ligne à courant continu, d’une tension de 400 kV, reliera le poste Hertel, à La Prairie, à un point d’interconnexion dans la rivière Richelieu, à la frontière canado-américaine.

Le projet prévoit également l’installation d’un convertisseur au poste Hertel. Cet équipement permettra de convertir le courant alternatif du réseau d’Hydro‑Québec en courant continu pour alimenter la nouvelle interconnexion.

Cette nouvelle ligne sera raccordée à la ligne prévue par le projet Champlain Hudson Power Express (CHPE), mené par le promoteur Transmission Developers Inc. (TDI) aux États-Unis, qui consiste à construire une ligne souterraine et sous-marine à courant continu entre la frontière canado-américaine et la ville de New York, sur une distance d’environ 545 km. En plus d’avoir obtenu les autorisations requises aux États-Unis, ce projet a été sélectionné par les autorités de l’État pour la livraison d’hydroélectricité au cœur de la ville de New York.

Emplacement et statut du projet

Éclairer New York avec notre énergie propre et renouvelable

Réduction annuelle des émissions de gaz à effet de serre d’environ 3,9 millions de tonnes d’équivalent CO2

Ligne
souterraine
d’environ 58 km

Ajout d’un convertisseur au poste Hertel

Capacité d’exporter une puissance de 1 250 MW

Le projet en vidéos

Le projet en bref

Sébastien Bélanger, chef – Projets, explique la raison d’être du projet.

Durée : 1 minutes 27 secondes

L’environnement, au cœur de nos préoccupations

Valérie Groison, chargée de projets – Environnement, explique la démarche environnementale réalisée dans le cadre du projet.

Durée : 2 minutes 56 secondes

Comprendre les travaux

Michel Laboissière, ingénieur de projets, explique les travaux de construction de la ligne souterraine.

Durée : 2 minutes 53 secondes

Les champs électromagnétiques et les tensions parasites

Jean-Pierre Tardif, conseiller – Communications scientifiques, explique les phénomènes des champs électromagnétiques et des tensions parasites.

Durée : 3 minutes 02 secondes

Les réponses à vos questions

Comment fonctionne une interconnexion ?

Pour que l’électricité puisse transiter du réseau du Québec à celui de New York, il est nécessaire d’installer deux convertisseurs. Le premier, au Québec (poste Hertel), convertira le courant alternatif en courant continu. Le deuxième, aux États-Unis (poste Astoria), convertira le courant continu en courant alternatif. Voici comment l’opération se déroule :

  1. Interconnexion synchrone

    Une interconnexion peut être synchrone ou asynchrone. On la dit synchrone quand les deux réseaux fonctionnent à la même fréquence et en phase.

  2. Interconnexion asynchrone

    Les réseaux québécois et américain fonctionnent à une même fréquence de 60 Hz, mais ils n’atteignent pas leur valeur maximale en même temps. Ils ne sont pas synchrones.

  3. Comment ?

    Le courant alternatif québécois arrivera au poste Hertel et traversera des équipements de transformation qui en abaisseront la tension. Le courant traversera ensuite un convertisseur (Δ) qui transformera le courant alternatif en courant continu. La fréquence du courant obtenu sera nulle.

    Une fois la conversion terminée, l’électricité empruntera deux câbles souterrains québécois reliés à deux câbles souterrains américains. Du côté américain, au poste Astoria, le courant continu sera reconverti en courant alternatif.

Pourquoi une ligne à courant continu ?

Le courant continu est un courant électrique unidirectionnel, c’est-à-dire que les électrons se déplacent toujours dans le même sens, comme dans une pile où une réaction chimique engendre un mouvement d’électrons qui se déplacent dans un seul sens dans le conducteur, du pôle négatif vers le pôle positif. Au contraire, dans le cas du courant alternatif, les électrons se déplacent dans un mouvement de va-et-vient.

Habituellement, l’électricité est transportée dans le réseau sous forme de courant alternatif. Dans certains cas, le transport par courant continu peut s’avérer utile, notamment pour transporter de l’électricité sur de longues distances ou pour raccorder deux réseaux qui ne sont pas en synchronisme, comme c’est le cas du réseau de transport québécois et du réseau américain. La ville de New York étant située à près de 600 km du réseau de transport québécois, ces deux conditions sont remplies et l’utilisation du courant continu est justifiée.

Le saviez-vous ?

Les champs magnétiques statiques produits par les lignes à courant continu aériennes ou souterraines sont de même nature que le champ magnétique terrestre.

Découvrez-en plus à ce sujet

Pourquoi une ligne souterraine ?

Hydro‑Québec étudie tous ses projets, qu’ils soient de production (centrales) ou de transport (lignes et postes), en prenant en considération simultanément des critères environnementaux, sociaux, techniques et économiques. Pour ce qui est des projets de transport, en règle générale, la prise en compte simultanée de ces critères amène l’entreprise à construire des lignes aériennes.

Le contexte technique du projet Hertel‑New York – notamment la possibilité d’utiliser des emprises publiques sur la plus grande partie du tracé au Québec – ainsi que les conditions géologiques permettent l’enfouissement de la ligne sur une longue distance, sans ajout d’autres équipements électriques à la surface du sol.

  • Aux États-Unis, le projet Champlain Hudson Power Express consiste à construire une ligne sous-marine et souterraine d’environ 545 km entre la frontière canado-américaine et la ville de New York. Ce projet a été autorisé par les autorités réglementaires américaines.
  • La partie québécoise du projet (57,7 km) représente environ 10 % de la longueur totale des lignes (605 km)

D’autres questions ?

Visitez la foire aux questions

Calendrier

  • Printemps 2021 Consultations du public
  • Automne 2021 Choix de la solution retenue
  • Hiver 2022 – Été 2023 Autorisations gouvernementales
  • Automne 2023 Début de la construction
  • Printemps 2026 Mise en service

Historique du projet

Une première version du projet a été élaborée au Québec en 2012 et en 2013, période durant laquelle des études d’avant-projet et des consultations publiques ont eu lieu. À l’automne 2020, les équipes d’Hydro‑Québec ont repris contact avec des organismes du milieu et amorcé la mise à jour des inventaires environnementaux et la collecte de données sur le terrain.

Des analyses et des relevés supplémentaires ont servi à guider l’établissement des optimisations techniques et environnementales à apporter au projet initialement proposé, de façon à l’adapter au contexte d’aujourd’hui.

Hydro‑Québec a également recueilli les intrants du public afin de compléter ses connaissances du milieu touché et ainsi de réduire les impacts durant les travaux de construction. Les commentaires et questions des organismes du milieu, des résidents et des utilisateurs du territoire ont permis de bonifier le projet.