Ligne à 120 kV de la Montérégie–Sainte-Rosalie
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Espace de dialogue
Au printemps 2022, Hydro-Québec a lancé une consultation régionale auprès d’élus et d’élues, de gestionnaires municipaux, provinciaux et fédéraux, de groupes environnementaux ainsi que d’acteurs économiques concernés par la modernisation du réseau électrique de la Montérégie. Les personnes rencontrées comprennent la nécessité de moderniser le réseau pour répondre aux besoins en énergie actuels et futurs de la région. Les discussions ont porté principalement sur la collaboration entre Hydro-Québec et le milieu, la préservation du paysage, les impacts humains et environnementaux ainsi que les mesures d’atténuation possibles.
Soucieuse d’intégrer le plus harmonieusement possible la ligne dans son milieu, Hydro-Québec met en œuvre une démarche de participation et de consultation du public tout au long des études afin d’établir un dialogue avec les parties prenantes concernées par le projet. Elle peut ainsi tenir compte des attentes et des préoccupations exprimées par la population et les principaux intervenants du milieu de façon à adapter le mieux possible le projet aux réalités locales.
Appui concret au développement des collectivités
Hydro-Québec souhaite que la modernisation du réseau de transport soit une occasion de participer au développement des milieux d’accueil. Elle met donc à la disposition des organismes admissibles, par l’intermédiaire de son Programme de mise en valeur intégrée (PMVI), une somme permettant la réalisation d’initiatives qui ont pour but d’améliorer le cadre de vie des collectivités et qui concernent l’environnement, les infrastructures municipales, communautaires ou de loisirs, ou l’appui au développement touristique ou régional.
Foire aux questions
Pourquoi le projet est-il nécessaire à ce moment-ci ?
L’alimentation en électricité de votre secteur provient essentiellement du poste de la Montérégie à 735-120 kV, situé à Sainte-Cécile-de-Milton. Ce poste alimente des lignes et des postes, dont les postes Casavant et de Sainte-Rosalie à 120-25 kV, situés à Saint-Hyacinthe.
Ces postes fonctionnent actuellement à la limite de leur capacité en période de pointe. À court terme, Hydro-Québec doit renforcer l’alimentation du poste de Sainte-Rosalie afin qu’il puisse décharger le poste Casavant et répondre aux besoins futurs.
Pour quelle raison ne pas reconstruire la ligne actuelle entre le poste de la Montérégie et le point de jonction à Saint-Dominique en augmentant sa capacité au lieu d’en ajouter une deuxième ?
Cette solution a été rejetée pour plusieurs raisons :
- Tout d’abord, la partie de ligne qu’il faudrait reconstruire serait beaucoup plus longue (23 km au lieu de 12 km), ce qui augmente les impacts sociaux et environnementaux ainsi que les coûts.
- Ensuite, la reconstruction d’une ligne n’augmente pas le nombre de circuits, ce qui limite la capacité et la flexibilité d’exploitation et est donc moins avantageux pour la qualité du service.
- Également, l’obligation de maintenir l’alimentation de la clientèle pendant les travaux rend la reconstruction d’une ligne existante beaucoup plus complexe que la construction d’une ligne.
- Enfin, nous n’avons pas d’infrastructures à 230 kV à proximité auxquelles relier une ligne à cette tension.
Pourquoi les lignes et les postes du réseau à 49 kV font-ils l’objet d’analyses ?
Les lignes à 49 kV sont exploitées au maximum de leur capacité. On peut les comparer à des routes de campagne dans une région qui a besoin d’une autoroute pour accommoder tous les véhicules qui y circulent. La tension de 49 kV est en cours d’abandon, mais les travaux qui visent à maintenir ces lignes en bon état se poursuivent.
Une grande partie des 63 km de lignes à 49 kV qui partent du poste de Sainte-Rosalie sera démantelée, le détail des travaux nécessaires étant encore à l’étude. Les postes Maska, à Saint-Hyacinthe, et de Sainte-Hélène, à Sainte-Hélène-de-Bagot, seront également démantelés.
Est-ce qu’Hydro-Québec privilégie une variante ?
Pas pour le moment : les deux variantes présentent des avantages et des inconvénients. Vos intrants demeurent importants pour nous et nous poursuivons nos relevés sur le terrain. Au terme de l’exercice, nous recherchons le tracé qui offrira le meilleur équilibre entre les impacts sociaux, environnementaux, économiques et techniques.
Comment évaluez-vous les impacts environnementaux d’un projet ?
Afin d’évaluer les impacts d’un projet, Hydro-Québec utilise, depuis de nombreuses années, la Méthode d’évaluation environnementale – Lignes et postes, qui s’appuie sur une démarche rigoureuse pour déterminer le projet de moindre impact, établir les impacts et en évaluer l’intensité.
Hydro-Québec utilise également des méthodes spécialisées, notamment celles qui s’appliquent au paysage, au milieu forestier et au milieu agricole.
Quelles sont les mesures d’atténuation possibles ?
Les mesures d’atténuation dépendent des impacts appréhendés. Il est trop tôt pour déterminer ces mesures. Avec l’expérience acquise dans la réalisation de projets, Hydro-Québec pourra appliquer, le moment venu, des mesures d’atténuation qui permettent de réduire au minimum les impacts liés à la construction ou à la présence de ses équipements.
Est-ce que la nouvelle ligne à 120 kV pourrait être enfouie ?
L’enfouissement des lignes de transport demeure une mesure d’exception. Moins de 1 % du réseau de transport d'électricité d’Hydro-Québec est enfoui, c'est-à-dire environ 2000 km sur plus de 350 0000 km de lignes de transport (toutes lignes confondues, de 690 kV à 4500 kV).
Les projets souterrains présentent aussi des impacts environnementaux – de construction ou résiduels – selon les milieux traversés (éléments naturels sensibles, cours d’eau, méthodes de construction particulières dans des milieux moins propices, etc.).
La possibilité d’enfouir la ligne de transport souterraine est étudiée dès la planification d’un projet si celui-ci répond à certains critères. Ce n’est pas le cas de ce projet.
Le Programme de mise en valeur intégrée (PMVI) sera-t-il applicable et, le cas échéant, quel en sera le montant ?
Oui, un PMVI s’applique lorsqu’Hydro-Québec construit une nouvelle ligne de transport aérienne à 120 kV. Depuis le 1er octobre 2018, la somme octroyée est déterminée selon le nombre de kilomètres parcourus par les lignes et le nombre de mètres carrés au sol occupés par les postes sur le territoire de l’organisme admissible. Le montant accordé aux municipalités qui accueillent le projet est proportionnel à la longueur du tracé retenu.
Le PMVI vise à permettre la réalisation d’initiatives qui ont pour but d’améliorer le cadre de vie des collectivités et qui concernent l’environnement, les infrastructures municipales, communautaires ou de loisirs ou l’appui au développement touristique ou régional.
Ces initiatives doivent répondre à quatre critères basés sur l’intérêt collectif, la propriété publique, le respect du milieu et la pérennité.
Qu’est-ce qu’une consultation pour Hydro-Québec ?
C’est un moment privilégié d’échanges au cours duquel Hydro-Québec demande aux publics leur avis sur le projet qui les concerne.
Sur la base des attentes et préoccupations recueillies, il est ensuite possible de modifier ou de bonifier le projet afin d’en atténuer certains impacts et d’assurer son intégration harmonieuse dans le milieu d’accueil.
Nous joindre
Nous souhaitons établir un dialogue avec vous. Nous vous invitons donc à soumettre vos questions et commentaires sur le projet.
Personne-ressource
Daigneault, Julie
Conseillère – Affaires régionales
Relations avec le milieu – Estrie et Montérégie