Côte‑Nord
Les installations de production d’Hydro‑Québec sur la Côte‑Nord, qui regroupent 17 centrales, sont principalement réparties dans quatre secteurs : Bersimis, Manic‑Outardes, Sainte‑Marguerite et Romaine.
Rappel important :
En cas d’inondation, communiquez avec votre municipalité. Celle-ci est en contact avec le ministère de la Sécurité publique du Québec, qui coordonne toutes les activités liées aux inondations.
L’entreprise exploite ses aménagements, dont certains sont en cascade, en tenant compte de nombreuses contraintes. Une décision touchant le nord a des impacts sur les secteurs plus au sud et inversement.
En plus de la gestion normale des apports en eau, Hydro‑Québec doit tenir compte des nombreux projets dans ses installations. Il peut être nécessaire d’arrêter une centrale afin d’assurer la sécurité des travailleurs et travailleuses et, selon leur durée, ces arrêts peuvent compliquer la gestion hydrique des différents bassins.
Pour connaître les projets en cours dans la région et comprendre en quoi ils peuvent influer sur la gestion de l’eau, vous pouvez consulter la section sur les projets.
Outil pour connaître les débits et les niveaux d’eau
Nous installons des instruments de mesure sur les rivières et les réservoirs où nous exploitons des barrages et des centrales. Ils nous fournissent des données sur les débits, les niveaux d’eau et les conditions météorologiques. Ces données sont mises à votre disposition au moyen d’un outil simple. Consultez‑le pour connaître les débits des cours d’eau et les niveaux d’eau dans les réservoirs.
Découvrir l’outilHydro‑Québec met en œuvre son Plan d’adaptation aux changements climatiques.
Découvrez comment sa gestion hydrique s’adapte continuellement aux changements climatiques.
Nous stockons l’eau dans nos réservoirs pour limiter les impacts de la crue printanière
Chaque hiver, Hydro‑Québec abaisse le niveau de ses réservoirs en prévision de la crue printanière. Nos réservoirs sont en mesure de recevoir l’eau issue de la fonte de la neige et des pluies appréhendées. Toutefois, d’une année à l’autre, la durée, la date de début et l’amplitude de l’abaissement de niveau changent en fonction des conditions météorologiques.
Notre travail en période de crue consiste à poser les meilleurs gestes dans les bassins régularisables afin de réduire les impacts en aval. Nous restons prudents, car certains réservoirs peuvent se remplir très rapidement, ce qui peut avoir des conséquences en aval par la suite. La gestion de nos aménagements repose sur une estimation des apports d’eau attendus. La sécurité du public et des infrastructures demeure notre priorité.
Nous disposons de diverses capacités de stockage :
- Un réservoir multiannuel est un très grand réservoir qui régularise les apports sur plus d’une année.
Le réservoir Manicouagan, en amont du barrage Daniel‑Jonhson (aménagement Manic‑5), est multiannuel, tout comme le réservoir aux Outardes 4, en amont de la centrale aux Outardes‑4, Avec leurs capacités respectives de 1 788 km2 et d’environ 640 km2, ce sont les deux seuls réservoirs de la région dont la capacité de stockage se compte en années.
- Un réservoir annuel est vidé chaque année. Sa capacité de stockage est limitée à quelques jours, en fonction des apports entrants.
Dans la région, les réservoirs créés par les barrages Bersimis‑1, de la Toulnustouc, de la Sainte‑Marguerite‑3 et de la Romaine‑4 sont annuels.
- La réserve en amont d’une centrale au fil de l’eau a une capacité de stockage très limitée – quelques heures à peine – et ne permet pas de contenir la crue.
Les centrales Bersimis‑2, Manic‑3, Manic‑2, Manic‑1, aux Outardes‑3, aux Outardes‑2, de la Romaine‑3, de la Romaine‑2 et de la Romaine‑1 sont des centrales au fil de l’eau.
Des questions sur la gestion des installations d’Hydro‑Québec ? N’hésitez pas à communiquer avec nous : RAMEST-du-Quebec@hydroquebec.com.